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Qui sera titulaire demain samedi,  face à l’Angola ? Difficile de répondre à cette question. D’ailleurs, le sélectionneur des «Lions»,  Alain Giresse, reconnaît lui même les difficultés à mettre en place un onze type parce que, dit-il, le Sénégal dispose de joueurs de qualité et en quantité, surtout au niveau axial.
Chaque technicien a sa stratégie. Alain Giresse est de ceux qui aiment travailler loin des yeux. Dans la discrétion. Certes ! Toutefois, l’ancien milieu de terrain des Bleus qui est passé par le Gabon et le Mali reconnaît que le Sénégal dispose d’un énorme potentiel aussi bien sur le plan offensif que défensif, à tel point qu’il aurait du mal à trouver un onze type.

Pour affronter l’Angola demain, samedi 23 mars, à partir de 17 heures, au stade du 28 septembre, le sélectionneur des «Lions» peut compter sur une pléthore d’attaquants mais aussi de défenseurs centraux, tous prêts à faire mordre la poussière aux «Palancas Negras» (Antilopes noires) et rester leaders du groupe J dans les éliminatoires de la coupe du monde Brazilia 2014.

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«Dans cette sélection du Sénégal, il y a de la qualité et de la quantité. Surtout au niveau axial. C’est difficile de composer un onze type», a admis Alain Giresse lors de l’open presse hier, jeudi 21 mars 2013, à l’hôtel Riviera Royal de Conakry qui fait office de tanière. Reste peut-être à trouver un équilibre entre les lignes.  C’est au niveau de ce chantier que ces prédécesseurs ont échoué.

A la question de savoir si cette sélection, aussi talentueuse soit-elle sur le plan individuel, a les moyens de ses ambitions, le Français donne une réponse équivoque. «Nous avons des moyens de faire quelque chose. Seulement, j’ai du mal à fixer un objectif précis. C’est comme en championnat. Chaque match a une performance qui amènera forcément de la fatalité», indique-t-il.

Donnant son point de vue global, compte tenu de son expérience sur ce qui fait la différence dans de  pareilles circonstances  (jouer à l’extérieur alors qu’on reçoit, la chaleur, l’absence du public…), M. Giresse répond : «il faut avoir la capacité de faire face à ces situations qui peuvent quelque fois vous surprendre. Des équipes africaines qui réussissent en ayant des joueurs très élaborés, c’est-à-dire en Europe, ont cette capacité à s’adapter et à faire face aux conditions auxquelles ils sont confrontés. La sélection forte est celle qui est capable de franchir  les obstacles : chaleur, froid, environnement, état de la pelouse etc.», dira-t-il.

«C’est d’ailleurs, s’est-il empressé de préciser, pour cette raison que l’on constate que des équipes dites hiérarchiquement plus fortes se font bousculer par des sélections supposées faibles».

 

 

Sudonline

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