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Battu (3-1) par la Côte d’Ivoire, Alain Girsse fait du match retour prévu le 16 novembre à Casablanca, un «challenge à relever». Les «Lions» doivent remonter deux buts afin de composter leur ticket pour le Brésil qui abrite la coupe du monde 2014.

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«Le deuxième match sera un challenge à relever», a déclaré le sélectionneur de l’équipe nationale du Sénégal, en conférence de presse samedi. Battus (3-1) par les «Eléphants», les «Lions» doivent remonter un écart de deux buts le 16 novembre prochain à Casablanca, au Maroc.

Un tel score a fait dire au technicien français que «ça augmente la difficulté du match retour fatalement».
Et d’ajouter : «le hasard fait que c’est le même score à remonter pour le Sénégal par rapport à la dernière confrontation». Pour rappel, les Lions avaient été battus (4-2), le 8 septembre 2012, par les Eléphants, en match aller des éliminatoires de la coupe d’Afrique des nations 2013. Au match retour, ils ont été menés (2-0) avant que le stade ne soit envahi avec comme conséquence une suspension d’un an de la part de la Fifa.  Faisant l’analyse de la rencontre, Giresse dira : «nous sommes très mal rentrés dans le match parce que la Côte d’Ivoire avait décidé d’imprimer un certain rythme dés l’entame du match mais nous n’avons pas pu faire face. Cela nous a complètement perturbés». «On a mal entamé la partie», a-t-il admis.
Mais s’est-il empressé de préciser : «il faut toujours y croire. Un compétiteur doit avoir la croyance en sa prestation et ses possibilités».

Quand Giresse menace de quitter la salle de presse !
Comme son homologue Sabri Lamouchi qui lui, a boudé la salle de conférence pour n’avoir pas pu supporter les questions à la limite provocatrices de certains journalistes ivoiriens, Alain Giresse a failli ne pas terminer son face à face avec la presse.

Le ton est monté d’abord sur une interrogation relative à ses choix tactiques. «Personne ne peut me faire le reproche d’avoir solidifié le milieu parce qu’on évoquait les individualités de l’équipe adverse. On voulait que le bloc défensif soit plus compact. Après on peut s’apercevoir que des possibilités offensives peuvent aussi contrebalancer le match en notre faveur. Mais, cela c’est toujours après que l’on s’en rend compte», s’est-il défendu.

Puis le ton est monté encore d’un cran quand un autre confrère lui impute une question qu’un journaliste de RFI lui avait posée par rapport à Sabri Lamouchi. «J’ai dit que j’avais plus de connaissances que lui (Sabri Lamouchi) parce que j’ai fait six ans en Afrique alors qu’il n’a pas encore cette longévité. Je n’ai pas dit que j’avais plus d’expérience que Sabri Lamouchi. Alors ne me faites pas dire, ce que je n’ai pas dit», a-t-il répliqué, avant de menacer de quitter la salle.

 

Sudonline

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