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Aliou Cissé se fait l’avocat des entraineurs africains. Il a plaidé leur cause lors du 7e congrès de l’AIPS Afrique (Association Internationale de la Presse Sportive). Selon lui, un entraineur africain qui veut entraîner en Europe, il faut qu’on le met sur le même pied d’égalité que l’entraîneur européen.

« Mais », ajoute-t-il, « il ne suffit pas de le dire, il faut des diplômes et c’est là ou en vient à la réciprocité des diplômes entre l’UEFA et la CAF. Et je félicite la CAF qui travaille dans ce sens parce qu’aujourd’hui il y a un premier groupe d’entraîneurs africains issue du continent qui est diplômé et qui fait de bons résultats. C’est à la CAF de travailler sur cette réciprocité là pour que l’entraîneur africain soit respecté à sa juste mesure ».

Devant les journalistes sportifs, le sélectionneur des Lions du Sénégal a expliqué qu’aujourd’hui, « la plupart des entraîneurs locaux africains ont été joueurs professionnels et ont emmagasiné de l’expérience à travers les compétitions. L’une des difficultés est qu’on ne met pas sur le même pied l’entraîneur africain et l’entraîneur expatrié ».

Le champion d’Afrique de poursuivre: « lors de la coupe du monde 2018, non seulement j’étais le seul entraîneur africain mais j’avais aussi le plus bas salaire. Mais ce n’est pas ça notre motivation numéro un. Notre motivation est de monter, c’est de prouver au continent africain et au monde entier que les entraîneurs africains sont capables d’entraîner au Real Madrid, à Manchester City et partout ailleurs ».

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