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Dans une circulaire publiée par la Confédération Africaine de Football (CAF), le président Ahmad Ahmad, par la voix de son secrétaire général P.I, Abddelmounaim Bah, a prévenu les associations sportives affiliées. Depuis leur siège qui se trouve au Caire (Egypte), l’information a été transmise aux différentes fédérations de football qui devront désormais revoir leurs copies concernant la qualité des terrains de football prévue pour les compétitions internationales. « La CAF entend assurer l’utilisation de stades appropriés et de haute qualité, afin que les joueurs et les supporters puissent savourer ce merveilleux sport qu’est le football », lit-on dans le document.

Autrement dit, l’homologation des différents stades de football sera à nouveau examiné par les inspecteurs de la CAF et leurs équipes d’experts chargées du contrôle qualité. « Plusieurs aspects doivent être rigoureusement évalués dans les stades Africains, liés au terrain, aux projecteurs, au confort, à la sûreté, à la sécurité des spectateurs, des joueurs et des officiels, des installations des médias… » Des critères précis qui serviront de baromètre pour valider ou pas le terrain de jeu officiel conformément à la circulaire de la CAF datée du 11 février 2020. Le document en question établit une politique d’homologation des stades de haute qualité pour les compétitions de la CAF.

Un véritable coup de godasse dans la fourmilière si l’on sait que rares sont les pays Africains qui offrent des structures sportives répondant aux normes standards internationaux. Tout cela nous amène au Sénégal, précisément au stade Lat Dior de Thiès, ses 15.000 places, sa pelouse moyenne. Le tout, provisoirement homologué sur le fil, par la CAF, le 15 mars 2019, après plusieurs missions d’inspection. Une « Roue de secours » trouvée par la fédération Sénégalaise de Football (FSF) suite à l’indisponibilité prolongée du stade Léopold Sedar Senghor qui recevait le gros des matches officiels de l’équipe nationale A notamment.

Avec cette sommation faite par Ahmad, Me Augustin Senghor et les siens qui visent une homologation définitive, devront redoubler d’efforts pour rehausser le standing du modeste antre de Thiès. Malgré une amélioration notable de la pelouse, un confort minimum et des commodités dans les vestiaires sans oublier le tunnel doté d’un système d’ouverture automatique, force est de reconnaître que tout cela est très loin des demandes du cahier des charges de l’instance dirigeante du football Africain.

« La CAF a lancé des projets de visites des stades à travers le continent, par lequel une équipe « d’inspecteurs de stades CAF » hautement qualifiés, accompagnés de légendes du football inspecteront des stades… »

Si les dates de ces missions n’ont pas encore été dévoilées, la venue de ces équipes en territoire Sénégalais sera déterminante pour la suite des campagnes de qualifications des « Lions » du Sénégal pour de la prochaine CAN 2022 et du mondial Qatar 2022. En cas de non homologation du Stade Lat Dior de Thiès, quel sera le sort de la première nation du football Africain, au classement FIFA ? L’hypothèse de jouer « À domicile » en terrain étranger est à peine envisageable même si ceci ne serait pas un fait inédit au Sénégal.

Pour rappel, en 2012, le stade LSS avait été suspendu pendant un an suite aux incidents survenus lors du match Sénégal – Côte d’Ivoire (Eliminatoires CAN 2013.) Une situation qui avait poussé les fédéraux Sénégalais à trouver un plan B. La CAF n’a pas manqué d’inviter les associations sportives affiliées de profiter de la suspension des activités sportives imposée par la pandémie, pour procéder à d’éventuels travaux de rénovation.

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