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Après la fin d’année 2020 catastrophique et ses deux mois sans victoire du Standard, peu de monde imaginait Mbaye Leye réussir aussi bien ses débuts à la tête de l’équipe liégeoise. Pourtant, le Sénégalais a complètement transformé les Rouches et affiche un bilan parfait de 12 sur 12 jusqu’à maintenant.

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uite à ses quatre succès en autant de rencontres, le mentor liégeois était, ce lundi, invité sur le plateau de La Tribune. L’occasion pour lui de tirer un premier bilan, forcément très positif, de son aventure en bord de Meuse.

« J’essaye de conduire l’équipe de manière positive », a-t-il expliqué en visioconférence. « Chacun a son idée du football idéal. À mes yeux, c’est un pressing haut qui nous permet de récupérer le ballon haut. Je veux également des courses dans le dos de la défense, qui permettent de créer du mouvement, des occasions et, donc, des buts. On cherche toujours à récupérer le ballon le plus vite possible, avec une équipe qui a une bonne occupation du terrain. Comme ça, en perte de balle, tu n’es pas facilement mis en danger. C’est ça notre philosophie de jeu. C’est ce qu’on essaye d’appliquer et c’est ce qu’on a vu lors de nos quatre premières rencontres. »

La différence la plus marquante entre le successeur de Philippe Montanier et son prédécesseur, c’est la possession de balle. Avec Mbaye Leye, garder le ballon à tout prix n’est plus une nécessité. La preuve en chiffres. Sous les ordres du Sénégalais, la moyenne de possession de balle lors des quatre rencontres disputées (Waasland-Beveren, Cercle de Bruges, Malines et Charleroi) est de 47 %. Alors que, lors des quatre dernières rencontres dirigées par le Français (Gand, Mouscron, Courtrai et Saint-Trond, toutes des défaites), la moyenne de possession est de 57,75 %, soit plus de 10 % de plus ! Pourtant, l’ancien buteur l’affirme : cet aspect du jeu est aussi important à ses yeux. « Cela nous permet d’avoir des temps de récupération. Une équipe telle que le Standard doit presser, mais il faut pouvoir maintenir ce pressing tout le temps. »

Et le Liégeois le sait mieux que quiconque, lui qui a arpenté les terrains pendant plus de quinze ans. Il découvre d’ailleurs son quatrième rôle dans le monde du ballon rond, après avoir été joueur, consultant à la télévision et entraîneur adjoint. Ce qui lui permet de connaître véritablement toutes les facettes du métier. « Quand vous êtes joueur, vous avez des décisions à prendre sur le terrain. Quand vous êtes adjoint, vous avez un lien à maintenir entre les joueurs et l’entraîneur, vous devez aider le coach principal quand il a besoin de votre avis. Quand vous êtes entraîneur, vous mettez tout dans le même box et vous prenez les décisions. »

Ce qui lui réussit plutôt bien jusqu’à maintenant. Toutefois, Mbaye Leye ne se voila pas la face, il sait que tout ne sera pas toujours aussi rose. Mais l’entraîneur du Standard est prêt à affronter les obstacles qui se mettront en travers de sa route. « Dans l’ensemble, on vit actuellement un moment positif. Mais les moments difficiles vont venir. Et c’est là qu’il faudra adopter une autre philosophie, c’est-à-dire résister quand c’est compliqué. »

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