D’emblée, il souligne : « Nous sommes un football d’exportation de nos joueurs, c’est-à-dire qu’à chaque fin de saison nos joueurs partent. Cette fois-ci, ce n’est pas un hasard si on s’est qualifié parce que nous avons pu convaincre nos meilleurs joueurs de rester… »
Avec un mercato estival particulièrement mouvementé tant au plan international qu’au plan local où beaucoup de joueurs ont quitté le Sénégal pour s’expatrier, le premier vice-président de la CAF souligne que « Le produit sénégalais est très demandé à l’étranger, c’était déjà le cas avant même qu’on ait gagné la Coupe d’Afrique… Aujourd’hui notre fédération investit beaucoup dans la préparation et dans la qualité de l’encadrement, Nous sommes fiers de dire qu’aujourd’hui nos équipes font des performances avec à leurs têtes des sénégalais… »
Toutefois, il a signalé la nécessité de rendre le championnat professionnel plus attractif et visible afin de fixer davantage les talents locaux. « Il ne faut pas dormir sur nos lauriers, il faut travailler à consolider cela. Il faut renforcer notre championnat professionnel local, qu’on mette des moyens, pour pouvoir faire en sorte que les joueurs restent sur place. Le drame de notre football professionnel c’est que les joueurs partent très vite, très tôt, ils n’arrivent même pas à maturité dans nos championnats. Il suffit de briller six mois dans nos championnats pour se retrouver à l’extérieur… »