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«J’ai mal pour les joueurs parce qu’avec le match qu’ils ont sorti, les opportunités qu’ils se sont offertes, ils méritaient un meilleur sort. Je pense qu’on a des regrets par rapport au match aller, mais c’est en même temps une déception teintée d’espoir parce que cette équipe a un potentiel jeune», a déclaré Me Augustin Senghor.

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Et le président de la Fédération sénégalaise de football d’ajouter : «avec ce qu’on a vu à Casablanca, il y a des moments où une défaite, une élimination doit être prise positivement parce qu’on a l’impression que c’est un nouveau cycle qui commence. Une nouvelle ère qui souffle sur notre football».

«Si on sait valoriser ce qu’on a, je pense qu’on peut avoir des raisons d’espérer et surtout on peut dire que le football africain se conjuguera dans le futur avec le Sénégal. Il y avait tout dans ce match : de la technicité, de la vitesse, de la qualité, de l’agressivité positive. Ce qui a manqué c’est de mettre les occasions au fond. La réussite n’y était pas. Ce qu’il faut surtout retenir c’est la valeur collective et individuelle nos joueurs», indique-t-il.

«Ce groupe, selon Me Senghor, a de l’avenir et s’il suit sa marge de progression dans quelques années, il pourra faire parler de lui en Afrique. Il faut donc essayer de tirer le meilleur de ce groupe, le renforcer mais surtout mieux assurer son environnement dans l’approche de la préparation, de la motivation et aussi dans la possibilité de planifier les compétitions avant qu’elles ne commencent à se dérouler».

Surtout souligne-t-il, «essayer de jouer toutes les dates Fifa».  Parce que dira le président de la FSF : «le potentiel est là. L’envie est là. Il faut essayer de conserver les acquis pour préparer 2015. Il nous faut surtout de la stabilité, de la continuité car cette équipe peut nous valoir beaucoup de satisfaction. Le staff technique a su réagir positivement aux critiques en prenant compte tout ce qui a été dit pour nous faire une production de qualité avec un groupe qui a montré de l’envie et surtout un groupe où on a vu 23 joueurs soudés».

Tout comme le ministre des Sports, Mbagnick Ndiaye (voir ci-contre), le président Senghor plaide pour une stabilité du staff technique. «Je pense qu’on doit parler de stabilité. Il faut remercier les autorités marocaines, le public marocain qui nous ont soutenu, de même que le peuple guinéen».

 

SudQuotidien

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