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Trois matchs joués, 8 buts inscrits pour un seul encaissé. Ce sont les premières statistiques assez impressionnantes des Lions à l’issue du premier tour de la Can 2023. Des chiffres qui viennent confirmer la solidité défensive de l’équipe de Aliou Cissé, bien fournie au niveau de son axe central.

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On dit souvent : «Une bonne équipe, c’est d’abord une bonne défense.» Cette vérité tactique, Aliou Cissé l’a bien assimilée. En témoignent les performances actuelles de la défense des Lions dans cette Can ivoirienne où elle n’a encaissé qu’un seul but lors de ses trois matchs de poule, pour 8 inscrits.

Une solidité défensive qui a d’ailleurs été notée depuis le match amical remporté (1-0) face au Cameroun, à Lens, en France, en octobre dernier.

Mais comment expliquer cette imperméabilité de la défense sénégalaise qui, pourtant, était souvent désignée comme le maillon faible de l’équipe ?

D’abord, il faut noter que le fait de varier souvent son système défensif (en passant d’une défense à 4 à un axe à 3) a beaucoup joué. Une option facilitée par le profil et la polyvalence des défenseurs dont dispose le sélectionneur national.

Si avant, la paire Kalidou Koulibaly-Abdou Diallo était le premier choix de Cissé. Moussa Niakhaté est venu «briser» cette complémentarité, en devenant, depuis quelques matchs, le compagnon attitré de «KK».

Mais dans le souci de blinder son axe central en revenant à une défense à 3, le coach des Lions y a greffé d’abord Chei­khou Kouyaté, ensuite Abdou Diallo et tout dernièrement Pape Guèye. Tous ayant une position hybride, qui varie selon les séquences, défensives ou offensives.

Mardi, contre la Guinée (2-0), Cissé, profitant des absences de Niakhaté et Abdou Diallo, a remis en jeu Abdoulaye Seck aux côtés de Koulibaly. On connaît la suite, avec un sans-faute de ce défenseur de devoir qui s’est même permis d’ouvrir le score face aux Scorpions, balisant du coup le chemin du succès à la bande à Sadio Mané qui termine ainsi les matchs de poule par un carton plein historique.

Cette diversité dans le choix des axiaux confirme la qualité des défenseurs que Cissé a sous la main. Une manière de mettre tout le monde sous pression et de booster la concurrence ; même si on sait que la paire Koulibaly-Niakhaté est son choix préférentiel.

Si on ajoute à cette organisation plurielle, le gardien, Edouard Mendy, spécialiste de «clean-sheets», et les deux pistons, Krépin Diatta et Ismail Jakobs, on comprend pourquoi les champions d’Afrique prennent peu de buts.

L’«axe du bien» est passé par là. Les prochains attaquants adverses sont donc avertis !

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