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Ses pas de danse à l’issue du sacre du Sénégal, samedi en finale de la Can de beach soccer, ont surpris plus d’un. Car venant de quelqu’un de très discret et toujours concentré sur ses joueurs et son coaching.

Mais il faut dire que ce samedi 26 octobre 2024 est un jour particulier et important pour Ngalla Sylla. En effet, c’est ce jour-même que le sélectionneur des Lions a permis au Sénégal d’étrenner sa 8e Can.

Ce succès, qui vient confirmer la suprématie des Lions sur les plages d’Afrique, est aussi une sorte de revanche pour le technicien sénégalais. Et quand on parle de revanche, on pense à son passage sur le banc de l’Equipe nationale de beach soccer du Maroc, d’avril 2022 à mai 2024. Un passage qui a connu une issue mouvementée et marqué par une fin de contrat que beaucoup d’observateurs ont déplorée, avec ce manque d’élégance des fédéraux marocains au moment de remercier le meilleur entraîneur d’Afrique. Ce dernier ayant pourtant offert aux Lions de l’Atlas trois trophées à l’intervalle seulement de quelques mois.

Humilié au Maroc, sacré en Egypte

Du coup, même s’il ne l’a pas crié sur tous les toits, Ngalla ruminait sa revanche à l’idée de rendre la monnaie de la pièce à son ancienne équipe. Et cette revanche, il l’a eue samedi pour avoir accroché à son palmarès un 8e titre ; au moment où ses «amis» marocains se contentaient de la 3e place, ratant du coup leurs deux objectifs majeurs : le trophée de la Can et une première participation à une Coupe du monde.
Qui disait que la vengeance (ou la revanche) est un plat qui se mange froid !

«Jean», comme l’appellent ses proches, peut maintenant dormir tranquillement avec «son» trophée bien au chaud. Son rêve s’est réalisé. Bonne nuit champion !

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