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LE MATCH

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«C’est un quart de finale de la Can. En face de nous, il y avait une très belle équipe qui nous a posé pas mal de difficultés. Nous faisons quand même une bonne première mi-temps. J’avais prévenu mes garçons qu’ils allaient revenir forts des vestiaires. Ils marquent ce but, mais on a eu cette faculté et ce mental pour rester dans le match et reprendre l’avantage. On aurait bien aimé continuer sans prendre ce but. Mais, je crois qu’il faut retenir la victoire, féliciter aussi cette équipe guinéenne. Dans l’ensemble, nous sommes satisfaits. Main­tenant, il faut récupérer parce qu’on a un gros combat face au Burkina Faso.»

COACHING GAGNANT

«Cheikhou, on le connaît. C’est un garçon expérimenté. Dès lors que Pape Guèye a pris ce carton, il était un peu amoindri. Il fallait le changer. Cheikhou nous a apporté la stabilité et il a marqué. Ismaïla, on savait qu’il pouvait entrer à n’importe quel moment. Nous nous battons depuis deux mois contre Watford pour le garder avec nous. Je connais ses qualités. Je sais que l’équipe a besoin de lui. Et il vient de le prouver en signant le 3e but.»

ISMAILA SARR

«Nous gérons le joueur. J’ai beaucoup insisté pour qu’il fasse partie de ce groupe. Il a bien bossé. Mais est-ce qu’il est aujourd’hui capable de commencer un match ? Je n’en suis pas sûr. Maintenant, on va l’amener petit à petit, comme on l’a fait aujourd’hui. C’est ce que j’avais prévu dans la planification, c’est-à-dire de lui donner du temps de jeu en quart de finale. C’est ce qu’on a fait aujourd’hui, ça a plutôt bien marché. Il va continuer à travailler. On sait que quand Ismaïla joue, ça nous donne de la percussion, ça peut aussi libérer Sadio Mané. Ça pousse l’adversaire à gérer les deux côtés. Je suis très satisfait d’avoir insisté à le garder avec nous.»

LE BURKINA EN DEMIES

«On les a croisés en éliminatoires de la Coupe d monde 2018. Ce n’est plus la même équipe. Elle a été rajeunie. Alain Traoré, Bancé, Kaboré ne sont plus là, mais il y a des pépites, des garçons qui jouent avec beaucoup d’insouciance. Aujourd’hui, l’instabilité du pays fait en sorte que les garçons sont très motivés pour le drapeau. Tout cela rajoute aux difficultés qui nous attendent face au Burkina Faso. Cela n’a jamais été facile, mais nous allons préparer ce match sereinement, tout en prenant en compte les matchs qu’on a joués lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2018, on a fait 0-0 chez nous et 2-2 chez eux. Cela prouve encore les difficultés qu’on a à jouer face aux Etalons.»

PRESTATION D’ENSEMBLE

«On ne s’enflamme pas. On sait que tout n’a pas été parfait dans cette rencontre. On voulait mettre de l’intensité en début de match. Mais comme le dit, nous avons fait un début de préparation très difficile. Beaucoup de gens disaient qu’on cherchait des excuses, mais quand vous perdez dix joueurs, c’est normal que le début soit poussif. Nous avons bien travaillé. On n’a jamais abandonné. On a continué à progresser. Cela fait six ans qu’on travaille ensemble. Nous connaissons notre force.»

 

Le Quotidien

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