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Les rideaux sont tombés, mercredi, sur le Campus navétanes, bouclé par la victoire finale (2-0) des locataires du pavillon I devant les pensionnaires du bâtiment K. Une belle finale dans un esprit de fair-play. Le nouveau directeur du Coud ne pouvait espérer mieux.

Au début, la passion du football universitaire se résumait au championnat Inter-facultés. Ensuite, on a connu le tournoi et la Coupe Inter-nations, puis le championnat Inter-Régions, dernières compétitions initiées il y a quatre ans.

En plus des rencontres quotidiennes, communément appelées Calcio, des matches improvisés sur de petits espaces au campus ou au grand stade universitaire, ces compétitions constituaient le lexique de la carte footballistique universitaire. Mais la mutation est toujours en marche. Comme dans une Académie, il fallait bien s’attendre à un nouveau concept. Le Campus navétanes est la nouvelle expression en vogue.

Organisée sur l’initiative de la nouvelle direction du Centre des oeuvres universitaires de Dakar (Coud), cette nouvelle compétition a hissé au plus haut niveau la passion du foot chez les étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.

Pendant quatre semaines, les pensionnaires du campus universitaire de Dakar ont vibré au rythme d’un tournoi aussi passionnant que symbolique d’une nouvelle ère que la nouvelle équipe dirigeante du Coud espère entamer. Dans un espace aussi bouillant que l’université, les autorités universitaires pensent, en effet, avoir trouvé un moyen idéal de faire baisser la tension permanente qui règne dans ce temple du savoir.

« Nous voulons prendre en compte l’intégration de la dimension sociale. Je pense que ce tournoi va participer à l’apaisement du climat social », croit le directeur du Coud, Abdoulaye Diouf Sarr. Et cette première édition nourrit déjà un grand optimisme chez les organisateurs de ce Campus navétanes. « Nous avons osé essayer un nouveau concept. Cela fait partie de notre mission, qui prend en compte la dimension sportive. Nous avons réussi et je m’en réjouis », constate M. Sarr qui pense déjà à la deuxième édition. « On ne change pas une équipe qui gagne. Nous allons reprendre cela l’année prochaine », promet-il.

Mais, en attendant, les autorités universitaires et les étudiants savourent ce premier succès qui a vu les locataires du pavillon I être les premiers à inscrire leurs noms dans cette nouvelle légende en marche. Opposés à leurs homologues du bâtiment K, ils n’ont pas eu besoin de forcer trop leur talent pour venir à bout de leurs adversaires d’un soir.

Un accueil matinal de Mouhamed Bachir Mal (1-0, 5ème mn) et une réalisation du meilleur buteur du tournoi, Emmanuel Diokoul (2-0, 57ème mn), ont permis aux joueurs d’Alphonse Goudiaby de soulever le trophée à l’issue d’une soirée colorée, sous les yeux du ministre de la Jeunesse, Ali Koto Ndiaye, du recteur de l’Ucad, Saliou Ndiaye, du directeur du Coud et d’autres personnalités. « Un bel esprit de fair-play, une belle fête, un seul et unique vainqueur : l’Université de Dakar ». Le speaker n’a pas eu tord.

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