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Le cycle des matchs de préparation des Lions a pris fin avec la victoire sur le Kosovo (3-1), dimanche dernier au stade La Praille de Genève, en Suisse. Un succès qui n’a pas fait trop jubiler les inconditionnels de la bande à Sadio Mané. Comme si le résultat de ce match était écrit.
Contre le Sénégal, le Kosovo disputait que la troisième rencontre de son histoire. Une équipe balayé une semaine auparavant par les espoirs de la Turquie sur le score lourd de 6 buts à 1 et dont le plus haut fait reste ce match nul (0-0) contre Haiti, pas inscrit dans le gotha du football mondial.
 
Le succès de Baye Omar Niasse et ses coéquipiers sur ces modestes kosovars n’a pas été retentissant. Les Lions, ont en effet, fait moins que les espoirs turcs, fac à la même équipe. Trois jours auparavant, Alain Giresse et ses hommes n’avaient pu battre les Etalons du Burkina Faso (1-1), après avoir même mené au score jusqu’à la 90ème minute, au stade du 4-aout de Ouagadougou. Une récidive inquiétante, puisque le 5 mars dernier, ils avaient également concédé le nul sur le même score à Saint-Leu-la-Forêt, face aux Mali.
 
Au total, en 11 matchs disputés, Giresse n’aura gagné que trois fois devant le Kosovo, l’Ouganda et le Libéria. Des équipes assez modestes pour dire le moins. Il aura surtout réussit la prouesse de totaliser 7 matchs nuls en ce laps de temps. Son équipe a souvent exhibé sa fragilité défensive et son mental défaillant. Cédant souvent en fin de partie.
 
Un groupe qui souffre de l’absence d’un leader capable de galvaniser les troupes. D’un chef d’orchestre dépositaire du jeu. Un costume que Sadio Mané refuse encore de porter, même s’il admit qu’il est à sa mesure. Et les Lions peine toujours à imprimer une marque à leur jeu.
 
La cause en serait la composition sans cesse changeante d’une équipe qui cherche encore son âme. Les quelques certitudes pourraient d’ailleurs être balayées par un vent de renouveau qui a soufflé très fort à Genève.
 
Longtemps ignorés par Giresse, Diafra Sakho et Baye Omar Niasse ont montré qu’ils pouvaient être des alternatives crédibles aux barrons de l’attaque que sont Demba Ba, Moussa Sow ou encore Papiss Cissé. Pour le reste du bataillon, le grade de cadre n’est encore décerné à personne.
 
Le capitaine Diamé à du mal à bien accrocher ses galons. Entre Kouli Diop, Stephnae Badji, Idrissa Gana Gueye, Alfred Ndiaye, Salif Sané ou encore Henri Saivet, la guerre du milieu n’est pas encore gagnée. Dans la base arrière, entre Papy Djilabodji, Kara Mbodj, Lamine Sané, Cheikhou Kouyaté, Lamine Gassama, Issa Cissokho, Pape Souaré ou encore Cheikh Mbengue, l’on cherche encore les armes de la riposte.
 
A quelques 4 mois des débuts des éliminatoires de la CAN 2015, Giresse semble toujours chercher ses hommes de base. L’on a du mal à se faire une idée de la valeur intrinsèque des Lions. Qu’à cela ne tienne, à partir du mois de septembre, il faudra faire face à ces foudres de guerre, certes moins pétaradants, que sont l’Egypte et la Tunisie. Et tant pis si la voie de Maroc 2015 n’est pas encore royalement tracée. Il ne faudra surtout pas louper la cible !

 

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