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Oui

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Une certitude, la Tunisie n’est plus une foudre de guerre. Oui, mais la côte de cette équipe est en hausse dans l’échiquier du football. Avec une troisième place au classement africain, les Aigles de Carthage dépassent les Lions de la Téranga (5e) de deux rangs. Une progression qui s’explique par une embellie naissante des Aigles.

A titre illustratif, les hommes de Leekens n’ont perdu aucune rencontre depuis le début des éliminatoires de la CAN, sans oublier une forte régularité dans cette compétition continentale où ils sont à quinze participations, dont la dernière remonte en 2013 en Afrique du Sud.

Sa dernière défaite remontant aux barrages retour du mondial 2014 à Yaoundé face au Cameroun (4-1), du coup, son bilan agrémenté de deux succès d’affilée et d’un grand bon dans le classement FIFA, lui donne des ailes en perspective de sa rencontre face au Sénégal le 10 octobre prochain à Dakar. A cela, viennent s’ajouter les deux dernières victoires des Tunisiens face au Sénégalais en amical (1-0) en 2003 puis lors de la CAN 2004 à Tunis (1-0).

Dans ses rangs, la Tunisie ne manque de joueurs capables de créer le danger. Il s’agit de Youssef Msakni de Lekhwiya et Wahbi Khazri des Girondins de Bordeaux. D’ailleurs, c’est ce dernier qui a inscrit le premier but des Tunisiens dans ces éliminatoires. C’était contre le Botswana (2-1). Avertissement pour les hommes de Giresse qui ont manqué la dernière CAN et été humilié à Bata avec trois défaites en autant de sorties.

Non

Même si la Tunisie n’est pas sevrée de compétition africaine, il n’en demeure pas moins que les Aigles ne sont pas mieux armés que les Lions pour décrocher une qualification pour Maroc 2015 ou bien terminer en tête du groupe G. En effet, même s’ils étaient présents au dernier rendez-vous, ils n’ont eu qu’un bilan mitigé en se faisant éliminés dès le premier tour. Les Aigles de Carthage vont-ils supporter cette pression des grands-rendez-vous à l’heure d’affronter une sélection qui semble retrouvée ses marques. Probablement pas. Aujourd’hui, le groupe de Leekens souffre des joueurs d’envergure capables de trembler les filets européens comme le font en ce moment Mame Biram Diouf, Papiss Cissé et Mohamed Diamé , sans compter Dame Ndoye et Sadio Mané, auteurs d’une technicité remarquable.

Du coup, le Sénégal peut s’appuyer sur son effectif qui est point depuis quelques temps pour une revanche à prendre dès le premier acte avant le second prévu le 15 octobre à Monastir.

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