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Le vice-champion d’Afrique, le Burkina Faso, a chuté d’emblée (2-0 face au Gabon samedi). Le Ghana des frères Ayew, une des valeurs sûres du foot continental, doit éviter pareille mésaventure pour ses débuts en Guinée équatoriale dans le « groupe de la mort ».

Les « Black Stars » veulent se racheter d’une Coupe du monde ratée, entre élimination dès le premier tour et problèmes disciplinaires. Mais ils ont surtout une revanche à prendre dans une CAN où ils ont été souvent bien placés, présents dans le dernier carré des quatre dernières éditions, mais jamais gagnants depuis 1982.

L’équipe désormais dirigée par l’Israélien Avram Grant a été rajeunie. « En 2010, 80 à 85% de l’équipe était constituée de joueurs de l’équipe des moins de 20 ans et il n’y avait pas d’espoir, mais nous avions réussi à atteindre la finale », se souvient l’attaquant Gyan.

Le capitaine ghanéen, à la lourde histoire personnelle avec la CAN, a « toujours en tête de faire quelque chose avant la prochaine génération », et veut « en finir avec la malédiction ». Mais il est très incertain pour lundi: il a passé la nuit de samedi à dimanche à l’hôpital après un accès de paludisme, et ne s’est pas entraîné dimanche.

Le Sénégal pour sa première
Le Sénégal, lui, n’a jamais remporté le tournoi, et reste sur deux piteuses éliminations au premier tour. Son dernier séjour en Guinée équatoriale s’était soldé par trois défaites 2-1 dans un groupe pourtant à sa portée, et malgré un secteur offensif composé de noms rutilants.

Le sélectionneur Alain Giresse, en poste depuis début 2013, a fait des choix en écartant Demba Ba tout en s’appuyant sur des Moussa Sow ou Papiss Cissé. Le meneur Sadio Mané, qui relève de blessure, a participé aux derniers entraînements collectifs mais pourrait être trop juste pour débuter lundi.

Les « Lions de la Téranga » sont parvenus à verrouiller leur défense, qui n’a encaissé qu’un seul but en parcours de qualifications.

Face à l’Afrique du Sud, l’Algérie sera très attendue, après une Coupe du monde réussie avec sa première participation à un 8e de finale, où elle a bousculé l’Allemagne (1-2 a.p.), et un parcours de qualifications rondement mené.

Christian Gourcuff a remplacé Vahid Halilhodzic à la tête des « Fennecs », et le meneur Brahimi (FC Porto) est la révélation algérienne du second semestre 2014, s’affirmant comme un leader technique aux côtés de Feghouli (Valence).

Bref, l’équipe a gagné en maturité, après une CAN-2013 où son beau jeu ne l’avait pas empêchée d’être sortie dès le premier tour. Mais saura-t-elle gérer la pression que son statut de première nation africaine au classement Fifa suppose, et alors que tout un pays se prend à rêver d’un second titre continental, après 1990?

L’Algérie affronte l’Afrique du Sud, aux noms moins ronflants mais qui a connu une belle campagne qualificative (aucune défaite). Le drame qui l’a touchée, le meurtre de son gardien et capitaine Senzo Meyiwa en octobre, a aussi contribué à une forme d’union sacrée.

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