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Le Centre technique Jules François Bocandé de Toubab Dialaw est désormais opérationnel. Quelques mois après avoir reçu les clés de la Fifa qui en a financé la construction, la Fédération sénégalaise de football organise actuellement le premier regroupement d’une sélection nationale sur les lieux, avec les « Lionnes » qui doivent y passer une dizaine de jours avant de rallier Alger. Pour le président de la Fsf, ce centre sera une vitrine du football national.
A Toubab Dialaw où il effectuait une visite des lieux, Me Augustin Senghor a affirmé que le Centre technique Jules François Bocandé devrait bientôt constituer le cœur du dispositif pour développer le football sénégalais, grâce à un certain nombre d’actions et d’aménagements qui devraient s’y réaliser. « Nous avons inauguré le centre avec les filles et nous allons poursuivre avec les autres équipes nationales », a annoncé Augustin Senghor. Il a ajouté que dorénavant, Toubab Dialaw sera la capitale de toutes les équipes nationales. Une conviction du président de la Fédération qui n’a pas écarté qu’à moyen ou long terme ou plus tard, la sélection A vienne s’y préparer pour les conditions idéales qu’on trouve sur place. « C’est un endroit retranché par rapport à la vie trépidante de la capitale ; avec la mer à côté et un cadre magnifique. D’où la possibilité d’avoir la concentration dans des conditions optimales ». Mais avant cela, il faudra, selon lui, améliorer la situation actuelle du centre qui en est à une première étape de mise en service. Et l’étape suivante sera la pose de la pelouse synthétique qui va démarrer dans la deuxième quinzaine du mois de janvier pour une durée de quatre mois.

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Pour les clubs et les particuliers
Le centre est actuellement mis en valeur par l’équipe nationale féminine. Mais à terme, il pourra également être mis à la disposition des clubs de football sénégalais dans le cadre de leurs préparations, selon le président de la Fédération, et à des conditions très allégées. Il a annoncé qu’après l’ouverture du centre, un appel à candidature pour la nomination du directeur a été lancé. Du coup, « il y aura une gestion autonome avec un comité de gestion parce que nous voulons en faire un modèle de bonne gouvernance ». En plus des clubs et équipes nationales, la valorisation du centre devrait permettre de le mettre à la disposition des entreprises qui, à travers le sport, pourront regrouper pendant quelques temps les familles de leurs employés et pourquoi pas les équipes de la sous-région qui voudront bien se préparer. Des mesures qui ont pour finalité de « diminuer les charges que nous ont toujours coûtées les préparations de nos équipes nationales et d’un autre côté aussi, le rentabiliser pour avoir des moyens additionnels pour le football sénégalais ». Toutefois, le défi de l’entretien risque de se poser pour maintenir les lieux dans de bonnes conditions. Et Augustin Senghor de clamer qu’il « nous appartient de montrer que le football mérite ce bijou acquis grâce à la Fifa, l’Etat du Sénégal et nos moyens propres ». Pour cela, il faudra « qu’on ait un modèle de management rigoureux, performant qui nous permette non seulement d’entretenir et de maintenir ces lieux, mais aussi de les améliorer et d’en faire un cadre agréable » pour les sportifs.
« C’est un projet qui est appelé à faire tache d’huile parce que nous voulons maximiser nos possibilités de formation à travers le pays avec la Dtn qui a le projet de créer des centres  d’excellence un peu partout dans le Sénégal », a renseigné Augustin Senghor. Il a ajouté qu’après Toubab Dialaw, « nous pensons pouvoir en avoir d’autres au nord et au sud du Sénégal parce que c’est par là que passera le développement du football ». Avec la mise des sportifs dans des conditions optimales de formation et de préparation pour les grandes compétitions internationales.
« Nous allons y travailler mais ce sera un projet à long terme ». Mais, aujourd’hui, l’urgence selon lui, c’est de rendre plus fonctionnel ce centre qui a encore de l’espace pour accueillir d’autres infrastructures afin qu’il soit autonome et puisse servir à toutes les sélections du Sénégal.

Un fonds de la Fifa pour appuyer le football féminin
En visite à l’équipe nationale féminine de football qui s’apprête à se rendre à Alger pour y disputer deux matches amicaux, le président de la Fédération sénégalaise de football a apporté la bonne nouvelle à ses hôtes. Il a, en effet, annoncé la mise à disposition par la Fifa d’un fonds destiné à appuyer les fédérations nationales qui développent le football féminin. Une mesure que l’instance mondiale a annoncée lors d’un séminaire à Dakar en décembre dernier et réitérée récemment lors du séminaire des présidents, secrétaires généraux et Dtn tenu à Casablanca en marge de la Coupe du monde des clubs. « La Fifa nous a informés des fonds qui sont disponibles pour le financement du football féminin. Donc, nous avons aujourd’hui des possibilités de trouver des financements supplémentaires pour pouvoir vulgariser davantage et massifier le football féminin dans tout le Sénégal, mais surtout renforcer l’appui que nous devons à notre équipe nationale féminine qui a fait un bond qualitatif intéressant », a estimé Me Augustin Senghor. Pour en bénéficier, « nous mettons à profit tous les moyens pour capter ces fonds disponibles au niveau de la Fifa ». C’est un mécanisme de programmes cycliques dont les montants tournent autour de 50.000 à 100.000 dollars à travers lequel la Fifa compte appuyer les fédérations. Des sommes qui devraient permettre de concrétiser un certain nombre de programmes de développement du football féminin, aussi bien à Dakar que dans les régions. Parce que de l’avis du président Senghor, il y a lieu de prospecter à l’intérieur du pays où le potentiel devrait être valorisé au profit des clubs et des différentes équipes nationales. D’autant plus que « nous allons mettre, dans quelques temps, en place l’équipe nationale U17 dont l’entraîneur a déjà été désigné ».

 

Lesoleil

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