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Le Diaraf est toujours en course pour le titre, mais l’image de champion qui lui collait à la fin de la première partie de la saison a été sérieusement endommagée. Les Médinois qui n’arrivent plus à enchaîner les victoires en Ligue 1 se trouvent du coup sous la menace d’outsiders aux grosses ambitions. 
A en juger par les clauses du contrat d’Abdoulaye Sarr, voir le Diaraf lutter pour le titre est comme un fabuleux accident de parcours auquel les patrons du club ne s’attendaient pas de si tôt. La venue de l’ancien entraîneur de l’équipe nationale du Sénégal sur le banc du club de la Médina reposait, au début, sur un contrat à long terme, avec pour objectif de « mettre sur pied une équipe compétitive », dans un avenir pas lointain. « On m’a demandé de bâtir cette année et l’année prochaine, et voir ce qu’on peut faire pour essayer d’aller en Afrique. Donc, je pense pouvoir travailler avec sérénité », croyait le technicien en début de saison. Mais, force est de reconnaître que cet engagement « sans contrainte » dont se satisfaisait l’ancien coach du Stade de Mbour n’est plus ce qu’il était il y a sept mois. Aujourd’hui, les Médinois ont toutes les raisons d’espérer avoir plus que ce qu’ils attendaient de leur équipe. Il n’y a en réalité rien de plus légitime que de voir les supporters et dirigeants du Diaraf regarder d’un air intéressé le trône actuellement occupé par Diambars, le leader de la L1. Aussi bien leur statut de club le plus titré que leur position dans le peloton de tête, les arguments ne manquent pas pour les conforter dans cette conviction. 4èmes avec un point de retard seulement sur le leader mbourois, Babacar Seck et ses coéquipiers ne peuvent, en fait, se cacher derrière les subtilités du contrat de leur coach pour détourner leur regard du titre derrière lequel leur formation court depuis 2010. Le sacre est plus que jamais d’actualité pour Laye Sarr et ses hommes, engagés dans un sprint final aussi passionnant qu’indécis. Mais, leur ciel n’est plus aussi clair que ces dernières semaines. Alors qu’ils étaient bien lancés dans la course, se présentant comme les seuls vrais concurrents de Diambars, ils ont subitement vu leur navire prendre l’eau de toutes parts. Une chute libre qui inquiète autant que le réveil de la Linguère (2e), de l’As Pikine (3e) ou du Port (5e), nouveaux protagonistes que personne n’avait vu venir.

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©Lesoleil

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