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Le Sénégal est presque éliminé de la course de la coupe du monde Brésil 2014. Battus (3-1) par les Eléphants de la Côte d’Ivoire, il faudrait qu’un miracle se produise pour que les «Lions» puissent renverser la vapeur, le 16 novembre prochain, à Casablanca. Un tel scénario relèverait presque de la chimère. Et pour cause, la sélection nationale ne dispose d’aucun argument à faire valoir face à des Ivoiriens qui ont fini de prendre leur envol pour Brasilia.

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Ce qui ne devrait surprendre personne. En tout cas pas Alain Giresse qui avait affiché une peur bleue de Gervinho et compagnie en déclarant, avant même le tirage au sort, qu’il ne souhaitait pas avoir la Côte d’Ivoire comme adversaire. Quand un Général se permet ostensiblement de démoraliser ses troupes, la suite logique, c’est la déroute. Quelle honte !  Le technicien français avait fini d’étaler ses carences. Face à la Côte d’Ivoire, on s’attenait à tout sauf à un 4-3-3 qui s’est révélé fatal pour les joueurs. Que cherchait Alain Giresse avec trois attaquants dans le chaudron du Félicia d’Abidjan ? N’a t-il pas visionné le match Côte d’Ivoire –Maroc ?

Le coach des Lions de l’Atlas avait utilisé cinq milieux de terrain. D’abord, il fallait gagner la bataille du milieu en muselant Yaya Touré. Opération réussie. Ensuite, il a su bloquer les couloirs en évitant tout débordement de Gervinho. Le tour était joué. La Côte d’Ivoire sur cette rencontre n’a pas su où donner de la tête. Elle a dû recourir à l’arbitrage pour obtenir un penalty qui a permis à Drogba d’égaliser. On peut rétorquer en disant que quelle que soit l’issue de la rencontre, les Eléphants étaient déjà qualifiés. Donc, il n’y avait pas d’enjeu. Certes ! Mais le plan avait fonctionné. Contrairement à celui de Alain Giresse qui s’est fait bouffer sur tous les plans.

Pis, ses choix laissent à désirer. Pourquoi s’entête-t-il à titulariser Mouhamed Diamé au milieu de terrain. Que fait-il des performances et de l’envie débordante de Stéphane Badji de jouer ?

Quid de Lamine Gassama qu’il préfère à Issa Cissokho ?

Jusqu’à quand le Sénégal va-t-il continuer à subir ce supplice d’un coach qui a du mal à rassurer le public. En sept rencontres, il n’y a jamais eu un onze de départ identique à l’autre. Autrement dit, il se cherche. Sans aucune assurance de trouver une bonne combinaison.

La piètre prestation de la défense sénégalaise samedi dernier, donnerait raison à Diomansy Kamara qui a soutenu que Souleymane Diawara a encore une place dans cette sélection qui perd de plus en plus son âme. Pis, le Sénégal, jadis craint en Afrique, fait pitié. D’équipe de référence, elle va droit dans l’anonymat avec des joueurs qui s’éteignent à petits feux, victimes des choix de leur sélectionneur.

 

Sudquotidien

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