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L’ancien attaquant de l’équipe nationale olympique Daniel Bocandé dont la carrière n’a pas eu le succès attendu après des débuts prometteurs, a reconnu avoir eu beaucoup de difficultés à faire oublier son père, une légende du football sénégalais à laquelle il était constamment renvoyé.

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“Quand on voyait mon patronyme, c’est direct Jules, à Metz encore plus. Il a marqué l’histoire de ce club et quand on vient après, la comparaison est faite et ça devient difficile”, a-t-il reconnu en évoquant son père décédé en 2012.

Après des débuts prometteurs, la carrière de Bocandé fils n’a pas été à la hauteur de celle de son père, véritable légende du football sénégalais, ce qui l’a amené à entamer sa reconversion.
Il a joué avec l’équipe réserve de Metz où il est basé, avant d’être nommé récemment ambassadeur de Génération Foot, une mission consistant à aider les jeunes pensionnaires de l’académie messine à réussir leur adaptation dans le football professionnel français.
“Jules Bocandé est partout au FC Metz, il a marqué l’histoire de ce club”, a indiqué Daniel Bocandé, avouant n’avoir pas échappé à la comparaison avec son père, meilleur buteur du championnat français en 1986.
“Quand Carlo Molinari (ancien président du club) me rencontre, la première chose à laquelle il fait référence, c’est Jules Bocandé”, rappelle Daniel Bocandé qui n’a pas vu son père jouer.
Il a malgré tout conscience que son père avait évidemment “marqué son temps”, se basant sur les vidéos qu’il a vues de ses prestations.
Bocandé fils se réjouit surtout d’avoir joué sous les yeux de son père lors des éliminatoires des Jeux olympiques.
Il évoque “l’apothéose” au stade Léopold Sédar Senghor après son but contre le Nigeria (3-2).
“C’était quelque chose de superbe, j’avais quelque chose à prouver, je n’étais pas seulement le fils de Jules, je devais marquer mon territoire”, a rappelé Daniel Bocandé dont le père faisait partie du staff technique national à cette époque.
“C’était une belle génération”, s’est souvenu Daniel Bocandé, ajoutant avoir d’ailleurs gardé de bonnes relations avec Ibrahima Sonko et Ibrahima Diédhiou, des joueurs de cette équipe.
Installé à Metz dans un rôle d’ambassadeur de Génération Foot, il assure toujours bien s’entendre avec les premiers joueurs transférés en France par l’académie fondée par Mady Touré.
“Nous étions avec les Séga Doudou Ndiaye, Babacar Guèye, Dino Djiba et Momar Ndiaye, les premiers et les premiers soldats de Génération Foot”, centre de formation devenu, dit-il, “un poids lourd au FC Metz”.
“En plus des joueurs actuels, grâce à Génération Foot, le FC Metz peut se targuer d’avoir eu dans ses rangs un Ballon d’or africain” en la personne de Sadio Mané, qui “fait partie des meilleurs du monde”, a dit le jeune Bocandé.
Il rappelle de même tout le profit que le club français tire de l’académie basée à Déni Birame Ndaw sur le plan économique.
“Les jeunes qui viennent (Pape Matar Sarr, Ibrahima Niane, Pape Yade) maintiennent le flambeau” des pionniers, s’est réjoui Daniel Bocandé, avant d’annoncer avoir lancé avec des amis une académie du nom de son père et qui évolue au niveau district.

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