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Cheick Sabaly et Amadou Ndiaye ont disputé leurs premières minutes officielles avec les pros du FC Metz, dimanche à Sarreguemines. Grégory Proment et Olivier Perrin les présentent.

Le stade de la Blies ne l’a peut-être pas réalisé mais il a assisté à un petit événement, dimanche, lors du 7e tour de la Coupe de France entre Sarreguemines et le FC Metz : les premiers pas de Cheick Sabaly et Amadou Ndiaye en match officiel avec les professionnels.

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Les deux jeunes Sénégalais, arrivés l’été dernier de Génération Foot, ont profité de l’absence de nombreux joueurs pour grappiller quelques minutes de temps de jeu. Et Amadou Ndiaye n’a pas tremblé pour inscrire le tir au but de la qualification. « C’est un serial buteur, un garçon très précis dans les vingt derniers mètres », commente Olivier Perrin.

Le directeur du centre de formation messin a côtoyé les deux jeunes Sénégalais à Génération Foot. Il connaît notamment une facette de Cheick Sabaly que le FC Metz n’a peut-être pas encore eu l’occasion de découvrir : « C’est un petit diable. À Dakar, il n’arrêtait pas de danser », rigole le Vosgien. « Il est hyper dynamique sur le terrain et dans le vestiaire. Peut-être qu’il est un peu timide à Metz vu qu’il ne connaît pas encore tout le monde. Le groupe ferait bien de lui demander de danser. »

Les qualités de Sabaly, heureusement, ne se limitent pas à son déhanché. Le natif de Kolda, 19 ans, est « un joueur de poche », pour reprendre les mots de Grégory Proment, l’entraîneur de l’équipe réserve messine. « Il est très vif et rapide. Avec ses appuis, il est très difficile à arrêter. »

Un profil qui rappelle celui du modèle Sadio Mané, l’ancien Grenat qui inspire tout Génération Foot. « C’est vrai qu’il a un peu le même style, toutes proportions gardées », confirme Proment. Olivier Perrin, lui, préfère calmer le jeu : « Il ne faut pas lui mettre cette pression ».

Sabaly comme Ndiaye ont encore beaucoup de progrès à réaliser avant de marcher sur les traces de Mané. Ils doivent déjà passer l’écueil, terrible pour les joueurs africains, de leur premier hiver en Lorraine. « Il faut savoir qu’ils jouaient en parka et avec un bonnet quand il faisait 18 degrés au Sénégal », rappelle celui qui a également lancé Ismaïla Sarr.

C’est d’ailleurs à l’ailier du Stade Rennais qu’Olivier Perrin pense à l’évocation des points faibles de Sabaly. « Comme tous les joueurs rapides, il lui faut plus de justesse et de régularité dans la dernière passe et la finition. C’était pareil pour Ismaïla. »

Amadou Ndiaye (18 ans), lui, doit travailler sa puissance. Et peut-être soigner une timidité qui l’accompagnait déjà à Dakar, selon son ancien entraîneur. Grégory Proment, qui le découvre sur les terrains de Régional 1, salue en tout cas son « instinct du buteur ». « Il met des buts difficiles à mettre. »

Les deux garçons vivent pour le moment au centre de formation du FC Metz, passage quasi obligatoire pour les recrues de Génération Foot. « Avoir un appartement tout seul la première année, c’est compliqué », explique Olivier Perrin. Les verra-t-on s’imposer en équipe première dès cette saison ? « C’est peut-être un peu trop tôt », estime Proment. Nul doute que les intéressés, eux, guettent une nouvelle cascade d’absences pour montrer leurs qualités à Frédéric Antonetti.

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