A 24 heures d’un rendez-vous capital face à Génération Foot en finale de la Coupe du Sénégal en seniors, l’entraîneur du Casa Sports, Demba Ramata Ndiaye s’est confié à gfm.sn à la fin de la dernière séance d’entraînement de son équipe. Le point.
Ce qui sera déterminant
La concentration sera déterminante. Il y a un autre facteur qui doit entrer en jeu. C’est que Génération Foot doit venir jouer sans complexe parce que s’ils perdent, ils seront encouragés. Mais, s’ils gagnent, c’est un exploit.
Vous savez, une finale, c’est tout un autre match. Elle peut transcender l’adversaire, lui faire bouger des montagnes comme aussi cette finale peut écraser l’adversaire à l’image de Dakar Sacré Cœur. Ce sont des facteurs qu’il faut gérer. Mais, nous, elle ne peut pas nous écraser, parce qu’on a déjà connu cet évènement. S’il y a une équipe qui risque d’avoir des problèmes, c’est bien Génération Foot. Donc, ils ont déjà la pression car toute équipe qui rencontre le Casa a de la pression.
Ce que représente cette finale pour le Casa
Le Casa a besoin de cette Coupe pour repartir encore de plus belle en Coupe d’Afrique. Donc, la pression est aussi au niveau du Casa Sports. Mais, je pense que cette pression est notre amie. Je le dis parce qu’on met la pression dans les gradins, sur le terrain notamment au niveau des joueurs. Donc, une équipe qui joue face au Casa Sports, a également de la pression. Donc, nous sommes habitués à ça.
L’expérience
Vous savez en football, quand on faisait notre formation en Allemagne, on nous avait dit que dans la semaine, il y a des signes alertes pour un match qu’on doit jouer. Donc, ça nous anime de rencontrer Génération Foot. Mais, on va se baser beaucoup plus sur notre expérience et notre valeur intrinsèque.
Le respect de l’adversaire
La semaine dernière, il y a une équipe de deuxième division qui va en finale. Donc, l’alerte est déjà lancée. Nous sommes avertis. Et quand on affrontait Dakar sacré Cœur, je leur (les joueurs) avais dit qu’il faut respecter l’adversaire. Tout l’accent est mis sur l’aspect psychologique et le respect de l’adversaire. Si nous ne respectons pas l’adversaire, on risque d’avoir des surprises.
Le message aux joueurs
J’ai dit aux joueurs que mon match est fini depuis les demi-finales. Mon travail c’était les 32e de finale, les 16e de finale et les quarts de finale. Le joueur a besoin de gagner sa demi-finale pour jouer une finale de Coupe du Sénégal. Mais, une finale, on ne la joue pas, on la gagne. S’ils gagnent, ils sont ambassadeurs de leur pays quelque part en Afrique. Donc, je leur ai dit s’ils gagnent, c’est bon et s’ils ne gagnent pas, tant pis pour eux. Ils sont très conscients.