Devant le Ghana, le Sénégal a atteint le graal (2-1), après avoir appliqué le plan de jeu en 4-3-3, en seconde période. Le même système pourrait être reconduit, ce soir. Du moins, avec une défense à 4.
Tout porte à croire qu’Alain Giresse ne se passera pas d’un système de jeu à vocation offensive. Le 3-5-2 qui lui apporté satisfaction lors des éliminatoires, s’est grippé en entame de la Can, le temps d’une mi-temps, contre le Ghana (2-1). Alain Giresse a évité de peu le naufrage, en passant, en seconde période, au 4-3-3. Aussi, s’impose-t-il alors de maintenir ce schéma tactique, selon l’adage qui veut qu’on ne change pas une équipe qui gagne, tout comme un système de jeu qui apporte satisfaction. Et surtout qu’il semble être commode aux exigences de la Can : l’animation offensive bien organisée finit toujours par payer. Le technicien français du Sénégal aura le dernier mot.
L’adversaire, l’Afrique du Sud, un brin fébrile en défense, est ultra dynamique dans l’animation offensive. La nécessité de ne pas s’enfermer s’impose. «Ils (les Bafana Bafana) sont plus dangereux dans l’axe que sur les côtés», a relevé Claude Le Roy, le sélectionneur du Congo dont l’équipe partageait la même poule que l’Afrique du Sud, lors des éliminatoires. Il faudra donc exclure le dispositif défensif de leur plan de bataille. Toute une raison de se projeter à l’avant. Le système 4-3-3 sera bien approprié à ce contexte.