Pour la Can 2015, l’arbitre El Hadj Malick Samba (sous Cra Rufisque) fera sa deuxième participation à une phase finale en 2015 en Guinée équatoriale, après celle de 2013 en Afrique du Sud. Il fait partie du quatuor arbitral sénégalais désigné par la Caf, en compagnie de Djibril Camara (sous Cra Rufisque), Maguette Ndiaye (sous Cra Pikine) et Malang Diédhiou (sous Cra Dakar), en tant qu’arbitre titulaire. Pour lui, en choisissant quatre arbitres sénégalais, la Caf marque sa confiance à l’arbitrage sénégalais.
El Hadj Malick Samba, vous faites partie des quatre arbitres sénégalais qui seront à la Can 2015. Qu’est-ce que cela vous fait de figurer sur cette liste ?
C’est une immense fierté. Parce que ma première sélection à la Can remonte à la dernière édition, en Afrique du Sud. C’est donc la deuxième fois que je vais participer à une phase finale. Cela traduit simplement que les autorités de l’arbitrage africain m’ont renouvelé leur confiance. Parce que la Can 2013 à Johannesburg a été une réussite et une satisfaction, car, pour une première participation, nous avons eu l’occasion d’officier sur trois matches ; ce qui n’est pas donné à tout le monde. En général, les gens se contentent de deux matches au maximum et ils rentrent. Et je vois cette deuxième sélection comme une confiance qui a été renouvelée.
Vous serez quatre arbitres sénégalais dans cette Can ; ce qui est quand même considérable. N’est-ce pas une première ?
C’est une première pour le Sénégal, mais c’est une grande première pour l’Afrique aussi. Parce que le nombre maximum d’arbitres pour un pays, c’était jusque-là trois. Lors de la Can en Afrique du Sud, nous avons eu le privilège d’officier en trio. C’était Badara Diatta, Djibril Camara et moi-même. Là, c’est une grande première pour l’Afrique, parce que c’est la première fois que quatre arbitres d’une même nation sont convoqués.
Selon vous, qu’est-ce que cela traduit pour l’arbitrage sénégalais ?
Le Sénégal a toujours mis à la disposition de la Caf de très grands arbitres. Je peux citer Youssou Ndiaye qui a eu à officier à deux phases de Coupe du monde, il y a aussi Badara Mamaya Sène, un arbitre de renommée internationale qui a eu le privilège d’arbitrer la finale Ghana – Côte d’Ivoire de la Can 1992 au Sénégal. Il y a eu également Falla Ndoye qui a fait toutes les compétitions, dont le Mondial 2002, et Mamadou Ndoye qui était, en 2012, en Allemagne. Djibril Camara a, lui, fait le Mondial au Brésil en tant que arbitre de réserve. Badara Diatta est aussi un monument de l’arbitrage sénégalais. Son départ est une grande perte pour nous. Parce que sur le plan physique, il répond toujours. Sur le plan mental, il a un bon niveau en anglais. Il va quitter la liste des arbitres internationaux, mais il reste quelqu’un qui nous fait bénéficier de son expérience. Mais nous pouvons dire que l’arbitrage sénégalais est en bonne santé.