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L’hebdo africain de Paris, Jeune Afrique, a dressé le portrait, quoique succint, de notre El Hadji Diouf national dont le nom est revenu en force à la faveur de la levée de la suspension qui lui était infligée à la veille de la confrontation capitale qui doit opposer les Lions de la Teranga aux Eléphants de Côte d’Ivoire pour le match qualificatif pour la Can 2013. Après avoir ” fait rêver tout un continent le temps d’une Coupe du monde en 2002 “, celui qui fut un ” buteur, dribbleur hors pair, fin tacticien… “, El Hadji Ousseynou Diouf ” s’est construit une mauvaise réputation qui a considérablement gâché sa carrière “. 

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2002 : L’année de gloire

Coupe du monde en Corée et au Japon, l’équipe nationale du Sénégal participe pour la première fois de son histoire à cette compétition, rappelle Jeune Afrique. En ” faisant parler toute l’étendue de son talent, il (N.d.r. : El Hadji Diouf) propulse les Lions de la Teranga en quart de finale et se classe 7e meilleur joueur de la Coupe du monde. Un peu plus tôt dans l’année, au Mali, il avait déjà emmené ses coéquipiers en finale (perdue aux tirs au but contre le Cameroun ) de la Coupe d’Afrique des nations. L’homme aux cheveux jaunes avait également illuminé les éliminatoires l’année précédente. Il cumule ainsi le titre de meilleur joueur africain en 2001 et 2002 “.

 

“Bad Boy”, ou quand ” Diouf dérape ” ! 

Citant le journaliste sportif Pape Lamine Ndour, JA explique le passage, dans la foulée de cette Can et de cette Coupe du monde inédites, du club français de Lens à celui des Reds de Liverpool avec, à la clé, un salaire faramineux de 50 millions (plus de 76 000 euros) par semaine. Pour JA, ” le temps des vertiges commence, Diouf dérape. Sur les terrains, crachats et insultes deviennent sa spécialité. Dans la vie, il défraie la chronique, notamment lors de ses retours au pays “. Les incartades et les procès se multiplient, dont le plus célèbre est celui de 2006 dans lequel El Hadji Diouf, surnommé dorénavant ” Bad Boy  ” par la presse sénégalaise, est accusé d’avoir administré une gifle à une femme au Casino Cap-Vert. Citant un videur de boîte de nuit, Ja rappelle les virées nocturnes de Diouf dans les boîtes de nuit dakaroises où il arrivait en boîte vers 3 heures du matin. Il lui arrivait de payer à boire à tous les clients et d’inviter les gens à danser moyennant 50 000 F CFA. Mais une fois soûl, il devenait ingérable. (…) ” Il pouvait dépenser jusqu’à 1 million de F CFA en une soirée », selon une caissière. De quoi gâcher une carrière, en conclut Ja.

Puis ce fut la valse dans les clubs de Premier League :  Bolton, Sunderland, Blackburn. Avant d’atterrir aux Glasgow Rangers, en Ecosse, puis à Doncaster, un club de 2e division anglaise et, enfin Leeds, un club plus coté.

Le Lion s’est-il assagi ? 

Pas totalement, estime Ja qui rappelle qu’en ” avril dernier, il a été interpellé puis libéré sous caution à la suite d’une bagarre à Manchester. Il n’a plus endossé le maillot sénégalais depuis 2009. Et a été suspendu en juillet 2011 pour avoir dénoncé des « magouilles » dans le football sénégalais “.

 

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