L’équipe nationale du Sénégal, qui compte cinq points à l’issue de la phase aller du groupe J, zone Afrique, des éliminatoires de la coupe du monde 2014, avait démarré beaucoup moins bien la phase aller des éliminatoires du Mondial 2002, avec trois nuls lors des trois premiers matchs.
Le Sénégal était alors avec la Namibie, l’un des petits poucets d’un groupe qui comprenait trois équipes nord-africaines : l’Egypte, le Maroc et l’Algérie.
D’ailleurs, le Sénégal avait été obligé de passer par les préliminaires où il avait difficilement éliminé le Bénin (1-1) à l’aller à Cotonou et (1-0) à Dakar.
Toutefois, les Lions, coachés par Peter Schnittger, revenaient d’une CAN encourageante co-organisée par le Nigeria et le Ghana avec une place de quart de finaliste.
Pour leurs trois premiers matchs, les Lions concédaient le nul contre l’Algérie 1-1 – à l’extérieur- avant de partager les points à Dakar contre l’Egypte (0-0) et de faire à nouveau match nul 0-0 à Casablanca contre le Maroc.
Cette rencontre montrait “le gros potentiel de ce groupe qui venait de marquer un point précieux”, commentait Bruno Metsu, qui venait prendre le relais de Peter Schnittger.
Finalement, les partenaires d’El Hadj Diouf – meilleur joueur africain 2001 et meilleur buteur de ces éliminatoires de la coupe du monde 2002 – ont décroché la timbale au nez et à la barde des géants qu’étaient les Pharaons d’Egypte, les Lions de l’Atlas du Maroc et les Fennecs d’Algérie.
Pour les éliminatoires de la coupe du monde 2006, l’équipe du Sénégal était conduite par Guy Stephan de retour d’une Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2004 ratée en Tunisie avec une place de quart de finaliste alors que les Lions faisaient figure de favori.
Le Sénégal avait démarré par une victoire contre le Congo à Dakar (2-0), une défaite contre le Togo à Lomé (1-3) et un succès étriqué (1-0) contre la Zambie à Dakar.
Avec six points, les Lions étaient bien en place dans cette poule où le Mali demi-finaliste de la CAN 2004 était l’autre sélection de la poule de qualification.
Le Sénégal qui n’avait pas bien négocié ses matchs retour contre le Congo à Brazzaville (0-0) et surtout celui contre le Togo à Dakar (2-2), a été éliminé de la course à la qualification pour Allemagne 2006 au profit des Eperviers de Togo d’Emmanuel Adebayor.
Comme en 2006, la CAF et la FIFA avaient décidé de faire des éliminatoires combinées pour la CAN (Angola) et la coupe du monde (Afrique du Sud) 2010.
Mais il fallait passer par une phase intermédiaire. Les Lions du Sénégal partageaient la même poule que l’Algérie, le Liberia et la Gambie.
Le Sénégal avait reconduit Lamine Ndiaye, successeur d’Henri Kasperczak qui avait démissionné en pleine Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2008 au Ghana.
Les Lions avaient démarré par une victoire difficile contre l’Algérie à Dakar, 1-0. En souffrance, ils ramenaient ensuite un point de Banjul 0-0 contre les Scorpions et se faisaient rejoindre au score 2-2 par le Lone Star de Liberia, mené 2-0 à Monrovia.
Avec cinq points au compteur, ils étaient leaders de la poule mais la suite des éliminatoires avait démontré que cette équipe était en phase déclinante.
Si elle a dominé le Liberia à Dakar (3-1), elle avait perdu 2-3 contre l’Algérie à Blida et fait match nul 1-1 contre la Gambie au stade Léopold Sédar Senghor.
Un parcours insuffisant pour parvenir à la dernière phase éliminatoire de la coupe du monde. Le Sénégal, classé 3-ème du groupe derrière l’Algérie et la Gambie, se faisait même éliminer de la CAN 2010.
Avec cinq points sur neuf possibles et surtout avec deux matchs joués à domicile en éliminatoires de la coupe du monde 2014, le Sénégal ne fait pas un bon début de parcours.
C’est toutefois un départ meilleur comparé à 2002, quand il se qualifiait pour la première phase finale de coupe du monde.
APS