Après le match nul (décevant) contre l’Angola en mars dernier, Alain Giresse avait annoncé qu’il y aurait des changements. Lui qui pour son premier match officiel avait plaidé en conférence de presse pour un noyau dur.
« Nous avons un noyau dur qu’il faut consolider, je ne suis pas un adepte de tout balayer d’un coup. Je suis pour des changements par petites doses », avait affirmé le sélectionneur français. Des changements oui ! Mais à fortes doses.
Pour la double confrontations, Angola et Libéria en jui prochain, éliminatoires coupe du monde, Alain Giresse n’a pas souhaité rappelé six joueurs, la moitié d’une équipe. Exit Bayal Sall, Cheikhou Kouyaté, Armand Traoré, Issiar Dia, Abdoulaye Sané. Mais aussi et surtout, Demba Ba. Le sociétaire de Chealsea paie –t-il pour le pénalty raté contre l’Angola en mars dernier ou « pour son manque d’engagement » ? Alain Giresse refuse d’aborder la question sous cet angle.
Mais force est de reconnaitre qu’à l’image de ses prédécesseurs, le français a dû mal à mettre sur pied, un groupe.
Ndamli
