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Equipe Nationale du Sénégal

L’élimination des Lions de la Coupe d’Afrique des nations 2013 a été perçue par certains comme une fatalité.  Pourtant, rien n’est perdu en réalité. Loin de là.
Par son passé glorieux, le Brésil est la première nation du football au monde. Quintuple champion du monde, la Nation auriverde a pourtant connu des heures sombres qu’elle tente d’oublier et prépare avec habileté le Mondial 2014 qu’il abrite. Alors pourquoi le Sénégal, un tout-petit pays dans la planète foot mondiale, continue-t-il de se lamenter toujours des multiples déceptions qui paralysent son équipe nationale depuis une demi-douzaine d’années ? Eh bien, parce que la passion du ballon est ainsi faite, il n’y a que le succès qui la nourrit véritablement.
Au point qu’au Sénégal, on oublie que la voie du succès ne se trace pas sur un simple coup de baguette magique. Elle demande du temps et du travail pour permettre à la locomotive d’arriver à bon port. Il suffit donc de suivre le temps et ne pas brûler les étapes pour parvenir au sommet. Et ce ne sont pas les initiatives qui manquent dans les tentatives de redresser la barre. Aujourd’hui, la formation à la base est devenue un facteur plus qu’encourageant dans la recherche de solutions et de moyens d’assurer un avenir fiable à la Tanière. « Il y a eu quand même du travail de fait, en terme de formation, dans le pays depuis quelques années. Évidemment, je pense à quelques centres de formation qui ont plutôt bien réussi. Je pense que l’avenir ne me paraît pas bouché », pense le journaliste de Canal+, Philippe Doucet.
En effet, le travail à la base a commencé à porter ses fruits, avec la bonne santé des petites catégories appelées à assurer la relève d’une génération au summum de son évolution mais qui laisse tout de même perplexe quant à ses chances de décrocher un titre continental. L’élimination devant les « Eléphants » apparaît bien comme une confirmation de ces craintes. Mais, elle ne doit, en aucun cas, constituer un frein au développement du football sénégalais, encore moins de l’équipe nationale. Car le monde ne s’arrête pas à cette seule compétition continentale. « Cette fois, les choses vont se poursuivre. Après ce match, on reparlera de la Coupe du Monde 2014. On continue avec les qualifications à la Can 2015. Donc l’avenir ne va pas s’arrêter à cette Can 2013 », confie Philippe Doucet.

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Ne pas disloquer l’équipe
La bonne nouvelle pour le Sénégal, c’est que, contrairement à 2010 où l’équipe nationale a été éliminée de toutes les compétitions, les Lions gardent encore une chance de se qualifier pour le Mondial brésilien de 2014. Même si cela semble une utopie pour certains, ils sont encore en course et en tête de leur poule et ce n’est pas un fait à négliger. La route est encore longue certes, mais il faut la préparer et essayer d’abord d’oublier la page Can 2013. « Il faut que nous pansions d’abord nos plaies et savoir que ce n’est pas la fin du monde », rappelle Tassirou Diallo, ancien international. « Il ne faut pas se précipiter mais préparer le futur. Il y a encore une autre chance, il ne faut pas sous-estimer les éliminatoires du Mondial », ajoute l’ancien défenseur des Lions, Roger Mendy. « Il faut continuer avec cette équipe. Une équipe nationale demande de la constance et ce serait une grave erreur de disloquer celle qui est déjà en place et surtout continuer avec Joseph Koto parce qu’un autre coach n’aura pas le temps de mettre sur pied une bonne stratégie », plaide Roger Mendy. Tassirou Diallo rame dans la même direction. Pour l’ancien attaquant des Lions, « on a une bonne équipe. Il faut juste une bonne organisation et mettre une commission technique autour de l’entraîneur. Il faut surtout un projet à long terme car une équipe nationale se construit sur une longue durée ».

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