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Avec onze buts et sept passes décisives après vingt-trois journées de National, Diafra Sakho affiche les meilleures statistiques du FC Metz. L’attaquant sénégalais s’éclate, à nouveau, sous le maillot messin.

Interrogé en août dernier sur ses objectifs personnels, Diafra Sakho avait –une fois n’est pas coutume– botté en touche : «Inscrire quinze buts et ne pas monter, ça ne m’intéresse pas». Sept mois plus tard, l’attaquant messin affiche déjà onze unités au compteur et son équipe, malgré un léger coup de mou, campe toujours sur la deuxième marche du podium.
Finis le spleen et les déclarations tapageuses qui rongeaient le jeune Sénégalais, à l’orée de la saison 2011-2012. Aujourd’hui, Diafra Sakho se fait plus discret dans les médias. Pour mieux s’exprimer sur le terrain. Après un prêt à Boulogne-sur-Mer qui lui «a permis de mûrir», le chasseur de buts a donc repris son bâton de Messin. L’homme est désormais apaisé, le joueur épanoui. «Il est complètement impliqué dans le projet du club, certifie Albert Cartier. Et cela se ressent au-delà de ses prestations sur le terrain : il fait vivre notre vestiaire, déborde d’énergie et, depuis son arrivée, s’implique dans l’intégration de Bruno Cirillo, malgré la barrière de la langue. Son rôle est appréciable».
Un rôle de chauffeur de salle que Diafra Sakho abandonne volontiers une fois sur la pelouse pour endosser la panoplie de serial buteur. Appelé à vingt reprises en championnat, l’attaquant, qui a débarqué en Moselle en 2007, a déjà trouvé les filets à onze reprises, soit un peu plus d’un quart des buts de son équipe, cette saison, en National (41).

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Un bilan qui aurait pu être encore plus important sans une suspension de trois matches en novembre. «Cette absence a un peu coupé sa progression, suppose son entraîneur. Diaf a été privé de compétition durant plus d’un mois et son retour face à Orléans (21 décembre, 18e journée, défaite 2-4) a été compliqué». Les quatre matches suivants également (Nice en Coupe de France, Bastia, Cherbourg et Vannes), même si le buteur s’est alors mué en passeur décisif à trois reprises. «Il n’a pas renoncé, tranche Albert Cartier. Au contraire : même quand il est dans le dur, il reste positif sans jamais ménager ses efforts».

Republicain-lorrain

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