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L’arrière central des Canaris Papy Djilobodji est l’une des révélations de cette première partie de championnat. L’international sénégalais combine en effet une grande puissance physique et une qualité de relance de plus en plus élevée. Mais il n’en a pas toujours été ainsi. Le joueur de 25 ans raconte ce samedi dans L’Équipe comment les recruteurs lillois avaient fini par perdre patience avec lui il y a quelques années, échaudés par son jeu un peu trop… bourrin : « Au bled, on jouait n’importe où et on se rentrait dedans. J’ai été repéré par des recruteurs de Lille, j’ai fait un essai là-bas mais ils ont dit que j’étais un bûcheron, car je cassais tout le temps tout le monde. J’aimais trop tacler. » Depuis, c’est par la justesse de ses interventions que Djilobodji « casse » le moral des attaquants adverses.

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