Le suspense reste entier autour du choix du futur sélectionneur de l’équipe nationale. Se prononçant sur la question, Me Augustin Senghor ne semble pas encore être fixé sur la décision à prendre. Toutefois, le patron du football local semble avoir une petite préférence pour les sorciers blancs, après les multiples tentatives infructueuses des techniciens locaux, pourtant, pas tout à fait hors course, avec les possibles choix qui s’offrent à la fédération Sénégalaise de football comme Aliou Cissé ou encore un certain Lamine Ndiaye.
La polémique enfle autour du choix du futur sélectionneur des Lions. Suite au limogeage de Joseph Koto, la fédération sénégalaise de football se projette sur la nomination de son successeur à la tête des Lions.
Se prononçant sur cette question, Augustin Senghor n’a pas encore donné une claire idée de sa position. En effet, ce dernier reste, plus ou moins, partagé entre l’expertise locale et la solution étrangère, même s’il est visiblement plus penché vers les “sorciers blancs”. “Je crois qu’on peut essayer autre chose, après avoir tenté, en vain, la solution de l’expertise locale qui n’a pas encore porté ses fruits”, a tout récemment confié Augustin, non sans insister sur les sacrifices à consentir, si toutefois, ce sont les sorciers blancs qui seront préférés, au détriment de l’option locale.
“On pourrait essayer avec les sorciers blancs mais, cela a un coût. Je prends l’exemple de Lamouchi qui est un débutant. Je suis même convaincu qu’Amara et Koto sont plus calés que lui, mais la Côte d’Ivoire a accepté de casquer 75 millions par mois pour lui”, cite-t-il, à titre d’illustration.
Mais, en attendant d’être édifié, le patron du football national veut soumettre toutes les propositions à l’appréciation de l’Etat qui prendra la décision, en dernière instance.
“On va discuter. Si l’Etat estime qu’il faut un technicien étranger, nous serons preneur, si par contre, la solution reste locale, nous allons adhérer.”
Pour autant, les échecs cumulés par Amara et Joseph Koto ne signifient pas que ces derniers n’ont pas été à la hauteur, selon Senghor qui reconnait, malgré tout, cette fâcheuse tendance à désigner les entraîneurs comme boucs émissaires, en cas d’échec.
“Amara a battu des sélections dirigées par des blancs, lorsqu’il dirigeait les Lions. J’avais beaucoup misé sur lui et je suis même allé le chercher car, j’étais conscient de son potentiel.
Koto a fait des résultats, il s’est affirmé sur le plan international, Chan Ufoa. Mais, on le sait, tous les entraîneurs sont les boucs émissaires » ; dira-t-il.
Suffisant selon le boss du football pour ne pas mettre une croix sur les techniciens locaux.
“Je suis convaincu de la qualité de l’expertise locale. Il y’a d’excellents techniciens Sénégalais qui font des résultats. Lamine Ndiaye par exemple continue de s’affirmer sur le plan continental, comme l’un des meilleurs, avec le Tp Mazembé. Même Aliou Cissé, avec la sélection Olympique, a pu faires des choses intéressantes”, a renseigné Senghor.
Source:Rewmi
