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L’avenir du stade Léopold Sédar Senghor de Dakar se joue aujourd’hui, 26 novembre 2012. La Commission de discipline de la Confédération africaine de football (CAF) va statuer sur les malheureux évènements qui avaient émaillé la rencontre entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire, le 13 octobre dernier et comptant pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2013. 

La menace de suspension plane comme une épée de Damoclès au dessus du stade Léopold Sédar Senghor. Le temple du football sénégalais risque de ne plus abriter de rencontre internationale dans les prochaines années. Ce qui serait un grave dommage pour le football sénégalais qui est en train de renaître de ses cendres, après avoir connu une traversée du désert. Malheureusement l’attitude irresponsable des supporters qui ont mis le feu au stade suite au deuxième but de Drogba, le samedi 13 octobre dernier, va tout compromettre. La Fédération sénégalaise de football (FSF) joue son va-tout. Après avoir présenté ses plates excuses à la partie ivoirienne, elle constitué un dossier et commis l’avocat sénégalais, et président de a Fédération sénégalaise de rugby, et non moins membre du Tribunal arbitral du sport (TAS).  Me Guédel Ndiaye, pour défendre sa cause.

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A ces mesures de sécurité prises par la FSF et notées par l’officier de sécurité envoyé par la CAF, Walter Gagg, la défense sénégalaise devrait ajouter les témoignages des autorités ivoiriennes, qui avaient fait preuve d’indulgence à l’égard du Sénégal.  Quelques jours après le match, la Fédération ivoirienne de football (FIF) avait envoyé à Dakar son troisième vice-président, pour compatir avec la FSF et lui apporter son soutien.  ”Je suis venu rencontrer notre fédération sœur pour réitérer ou montrer, à ceux qui ne savent pas, les relations proches qu’il y a entre les deux fédérations et surtout leur dire qu’il n’y a aucun problème”, avait dit l’émissaire de la FIF.

A Dakar, le délégué du football ivoirien a signalé que ”les deux fédérations ont travaillé la main dans la main, pour que ce match se déroule dans les meilleures conditions”. ”Et nous savons qu’ils nous ont facilité la tâche au-delà de ce que nous espérions”, avait-il dit à la décharge du Sénégal.  L’ambassadeur de la Côte d’Ivoire au Sénégal, le général Kassaraté Tiapé, avait de son côté salué les dispositions prises par les autorités sénégalaises pour s’occuper des supporters ivoiriens blessés lors des incidents. Les blessés étaient pour la plupart des supporters qui, pris de panique, ont sauté depuis les tribunes, pour se retrouver sur la piste d’athlétisme du stade Léopold Sédar Senghor, où se jouait le match.  Des supporters de l’équipe du Sénégal mécontents de la décision de l’arbitre avaient jeté des projectiles sur la piste d’athlétisme du stade. Cette attitude avait emmené l’arbitre à suspendre le match qui, finalement, s’en est arrêté là, alors que les Eléphants menaient par 2-0.

Dans un premier temps, la CAF a décidé d’exclure le Sénégal de la compétition, la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2013, en validant en même temps le résultat obtenu sur le terrain.  En attendant, les autres sanctions prévues lundi peuvent aller jusqu’à la suspension du stade Léopold Sédar Senghor. En plus de Me Guédel Ndiaye, la délégation sénégalaise convoquée devant la CAF sera composée du président de la commission juridique de la FSF, Abdoulaye Sow, et du président de la fédération, Me Augustin Senghor. Mais, ce dernier ne prendra pas part à l’audience, puisqu’il est membre de la commission juridique de la CAF.

 

Source : Lesenegalais.net

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