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Tout le monde apprécie ses qualités de vitesse et d’explosivité, surtout dans sa zone de prédilection, le couloir droit. Mais Ismaïla Sarr peine à traduire toutes ces qualités dans un match plein, où souvent son jeu est plombé par une irrégularité et un manque d’impact. Si son passage à Marseille n’a pas été une exception, on espère, aujourd’hui de retour en Premier League, que «Iso» sorte de l’isoloir à Crystal Palace.

Ismaïla Sarr est désormais un joueur de Crystal Palace. L’ailier sénégalais, qui a passé mardi sa visite médicale à Londres, a signé dans la foulée son nouveau contrat. Le joueur de 26 ans s’est engagé pour les cinq prochaines saisons avec le club anglais. Le montant du transfert est estimé à 15 millions d’euros de frais fixes, plus un de bonus. C’est encore une belle vente de l’Om, après celle de Iliman Ndiaye.

Arrivé l’été dernier à Marseille en provenance de Watford contre 13 millions d’euros, «Iso» quitte déjà la cité phocéenne et un Om version Roberto De Zerbi, après une saison très moyenne et marquée par une irrégularité chronique. L’international sé­négalais (64 sélections, 13 buts) a en effet alterné le chaud et le froid dans le Sud de la France.

Jusqu’à l’intronisation de Jean-Louis Gasset sur le banc phocéen, il a connu une première moitié de saison délicate avec surtout l’épisode Gattuso. Ce dernier n’ayant pas permis au Sénégalais de s’exprimer dans sa position de prédilection, la faute à une attaque à deux têtes (4-4-2) où il ne se retrouvait pas du tout.

L’arrivée de Jean-Louis Gasset avait fait naître un brin d’espoir. Limogé en pleine Can du banc des Eléphants de Côte d’Ivoire, le technicien français de 70 ans lui avait permis de connaître une légère montée en puissance.

Mais son bilan de 5 buts inscrits et 6 offrandes en 35 matchs toutes compétitions confondues lors de l’exercice précédent est resté insuffisant aux yeux des décideurs olympiens qui l’ont finalement vendu à l’ancien club de Cheikhou Kouyaté.

Tout feu en première période, il disparait souvent en seconde mi-temps
Convaincus par l’explosivité et le profil percutant du natif de Saint-Louis, les Eagles sont donc passés à l’action en enrôlant l’ancien Rennais.

Du coup, «Iso» retrouve le sol anglais sur lequel il a évolué entre 2019 et 2023 avec les Hornets. Il imite son ex-coéquipier marseillais, Iliman Ndiaye, qui a également opté pour un retour Outre-Manche.

L’ancien de Metz fait un retour en Premier League, un championnat qu’il connaît bien. Il débarque dans un club qui l’a presque toujours voulu et qui est revenu à la charge cet été.

Mais l’ancien de Génération Foot est conscient qu’il sera attendu dans ce très dur championnat anglais où il n’aura plus droit à l’erreur. Et pour y arriver, on aura besoin d’un «Iso New look», différent de celui qu’on a vu évoluer à Marseille.

Sadio Mané, quel que soit son état de forme, se bat pendant 90 minutes.
En effet, malgré ses qualités de vitesse et de percussion, il peine à faire valoir son talent dans un match plein. Tout feu souvent en première période, il disparait en seconde. Une image qu’il nous sert autant en club qu’en Equipe nationale, où pourtant avec Sadio Mané, il incarne le leadership en atta­que.

D’ailleurs, c’est ce qui différencie les deux attaquants. Un Sadio Mané, quel que soit son état de forme, se bat pendant 90 minutes. Là où «Iso» s’isole dans les moments importants.

Aujourd’hui, l’ancien de Wat­ford a une occasion de rebondir dans une Premier League où il sera en terrain connu. Comme quoi, ses premières foulées seront très scrutées.

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