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Évoluant désormais à Lekhwiya, au Qatar, Issiar Dia apprécie ce nouveau challenge. Pour autant, l’international sénégalais ne ferme aucune porte pour son futur. Pour Foot Mercato, le joueur revient sur sa saison et ses ambitions pour les semaines et mois à venir.

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Tout d’abord Issiar, quel bilan dressez-vous de votre saison ?

C’est une bonne saison. Les quatre premiers mois ont été difficiles, car je devais m’adapter à un nouveau championnat, un nouveau climat, toutes ces choses. Mais ensuite, ça s’est super bien passé, on s’est qualifié pour le second tour de la Ligue des Champions, on est en quarts de finale, on est deuxième du championnat. Tout le monde est satisfait de moi, je suis content.

À titre personnel, vous sentez-vous pleinement épanoui dans cette nouvelle aventure ?

Épanoui, oui, parce que c’était un nouveau challenge. Pour moi, j’ai réussi ma saison.

Pourquoi ce challenge vous a-t-il séduit ?

Je suis un aventurier, j’aime bien voir de nouvelles choses, de nouveaux championnats. C’était le moment idéal, on sait très bien aussi que le club où je suis a les mêmes propriétaires que le PSG.

Les propriétaires du PSG sont effectivement aussi ceux de votre club. Cela a-t-il été un facteur déterminant dans votre choix ?

Oui, parce que c’est le club phare au Qatar. Je ne suis pas parti dans n’importe quel club. C’est une expérience à vivre, qui me plaît, et on verra bien comment ça va se passer dans les prochains mois. Dans le football, on ne sait jamais, il reste encore pas mal de mois pour que tout s’éclaircisse pour moi.

En France, quand un footballeur choisit le Qatar, le grand public a tendance à s’interroger. Que répondez-vous aux critiques ?

Je leur dis de venir au Qatar, pour qu’ils voient si le championnat est vraiment si facile que ça. Après, la qualité de vie est différente par rapport à la France, ça aussi c’est plaisant. Et puis je suis jeune, je n’ai que 26 ans, j’ai tout le temps devant moi.

Vous parlez de votre avenir. Vous voyez-vous encore au Qatar dans un avenir proche ?

Je ne sais pas. J’aimerais bien retenter une expérience en Europe. J’ai parlé un peu avec le président, il ne souhaite pas me laisser partir. Mais pour l’instant, rien n’est fixé. Moi, je suis un challenger, j’aime les défis, j’aimerais donc bien revenir en Europe.

Avez-vous déjà des contacts avec des clubs européens ?

Oui, j’en ai eu pas mal, mon agent en a eu pas mal. On va étudier toutes les possibilités, mais je ne suis pas pressé. Si quelque chose doit se faire, ça se fera. Et sinon, je resterai patiemment au Qatar.

L’Europe vous fait malgré tout envie. Quels championnats vous feraient rêver ?

Oui, j’aimerais bien revenir dans le championnat de Turquie, parce que c’est un championnat avec beaucoup d’engouement, de supporters. La Turquie ou l’Angleterre, ça me plairait bien.

La France, est-ce une possibilité ?

Oui, c’est une possibilité, j’ai eu quelques contacts en France. Je ne ferme pas la porte à la France, loin de là, mais la priorité est l’étranger. Après, la France, c’est le pays où sont tous mes amis, c’est le pays où je me suis révélé, donc ça m’attire. Je ne ferme pas la porte aux clubs français.

Des clubs français sont-ils récemment venus aux nouvelles ?

Oui, ils sont passés par mon agent pour voir ma situation contractuelle. Comme je l’ai dit à mon agent, on va étudier toutes les pistes, et on verra.

Des clubs jouant la Ligue des Champions, comme l’OM ou peut-être l’OL, peuvent-ils vous intéresser ?

Oui, ce sont des choses qui entrent en ligne de compte. Je suis un jeune joueur, je veux jouer la Ligue des Champions, j’ai encore la Coupe du monde avec le Sénégal l’année prochaine si on se qualifie. La Ligue des Champions, je veux la disputer. Donc oui, des clubs comme Lyon ou Marseille, ça fait toujours réfléchir.

Votre carrière en France rime avec Nancy. Quel regard portez-vous sur la situation du club, relégué en Ligue 2 ?

Je suis triste pour eux, parce que c’est un club où je me suis fait des amis comme Mickaël Chrétien, Youssouf Hadji, Samba Diakité. Voir le club dans une telle situation, ça me frustre un peu. Mais c’est le football, et j’espère qu’ils remonteront vite en Ligue 1.

Vous avez évoqué plus tôt la Turquie, que vous avez connu avec Fenerbahçe, un club qui vise pas mal de joueurs de l’OL comme Gomis, Lovren ou Bastos. Leur conseilleriez-vous de rejoindre ce club ?

Oui, je leur conseillerais d’y aller, il n’y a pas de soucis à se faire là-bas. C’est le club phare en Turquie, j’en avais déjà parlé avec Bafé à un moment donné quand Fenerbahçe le voulait. Il avait préféré rester à Lyon, c’était son choix et il avait bien fait puisqu’il avait marqué beaucoup de buts. Mais le championnat turc, franchement, il est à découvrir. Je pense que pas mal de joueurs vont arriver.

On l’a d’ailleurs vu cet hiver avec les arrivées de Drogba et Sneijder à Galatasaray…

Oui ! Moi, quand j’avais signé là-bas, tout le monde me traitait de fou. Là, quand c’est Drogba et Sneijder, on dit qu’ils ont fait un bon choix (rires). Ça prouve que je n’avais pas totalement tort. Des grands joueurs arrivent, le championnat est de plus en plus médiatisé. C’est une bonne chose.

Vous l’avez dit, vous avez discuté avec Gomis pour le faire venir à Fenerbahçe. Discute-t-il désormais avec vous pour vous faire venir à l’OL ?

Ah non, non, non (rires) ! L’OL ne m’a jamais courtisé jusque-là, ou en tout cas je ne suis pas au courant.

 

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