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Rentrée lundi d’un tournoi en Libye où elle a décroché la médaille d’Or, l’Equipe nationale Juniors (U20) poursuit tranquillement sa préparation en direction de la prochaine Can  que le Sénégal va abriter en mars 2015. A un an du début de ladite compétition, l’entraîneur des U20, Joseph Koto, dresse un bilan encourageant à mi-parcours avec une «petite base» déjà acquise. Même s’il précise qu’il reste encore beaucoup de boulot à faire.

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Vous revenez de la Libye où vous avez remporté avec l’Equipe nationale Juniors le tournoi du Maghreb, et qui entre dans le cadre de la préparation pour la Can 2015. Quel bilan tirez-vous de cette participation ?
On rend grâce à Dieu qui nous a permis de remporter cette médaille d’Or. Tout s’est très bien passé. C’est une compétition qui entre dans le cadre de notre préparation à la prochaine Can. Elle a commencé depuis le tournoi de l’Uemoa à Abidjan. Ensuite, il y a eu celui de Bamako. Actuellement, il n’y a pas de championnat au niveau des petites catégories juniors. On était donc obligé de prendre des joueurs qui ont joué le championnat au niveau des séniors. Cela a été quelque chose de bien pour nous. Cela nous a permis de voir nos futurs adversaires, peut-être le Mali et le Burkina. Cela nous a permis aussi de voir certains joueurs. On est à une période où il faut voir tous les joueurs pour mettre en place la meilleure équipe possible. Il y a le tournoi du Ghana où nous sommes revenus avec la médaille d’argent. C’était pourtant, une période durant laquelle, beaucoup de joueurs étaient allés faire des tests. Ensuite, on a eu dix jours de préparation pour le tournoi de Libye. Il faut dire qu’aujourd’hui, le championnat national est très relevé. Il suffit de voir les matchs pour s’en rendre compte. Ça nous a permis de détecter quelques joueurs qu’on a pu amener en Libye. Des joueurs qui nous ont valu énormément de satisfactions.
Pouvez-vous revenir sur la prestation de vos poulains ?
Pour le premier match, on a joué contre la Libye et on a gagné un zéro. Le deuxième match, c’était contre la Tunisie. Lors de cette rencontre, les joueurs ont donné le maximum d’eux-mêmes pour arracher la victoire parce que ce sont des équipes qui sont prêtes déjà. Il ne faut pas oublier que ce sont des équipes qui jouent les éliminatoires de la Can. Donc, les gens n’ont pas lésiné sur les moyens pour pouvoir mettre leur équipe en place. Aussi le Maroc, la Tunisie ou encore la Libye, ce sont des équipes prêtes.
S’il y a aujourd’hui des correctifs à apporter, ce sera dans quel secteur ?
Je crois qu’il est encore tôt de le dire. On vient juste de commencer. Pour l’instant, ça se passe bien. On attend les autres regroupements. Les gens sont assez motivés quand même autour de cette équipe. Il y a un groupe. Et dans ce groupe, il y a au moins cinq à six joueurs qu’on a localisé. Cela ne veut pas dire qu’ils ont déjà acquis leur place. On essayera d’être le maximum cohérent avec nous-mêmes pour mettre la meilleure équipe possible. D’ailleurs, on a demandé à tous les techniciens sénégalais de nous signaler le joueur qui est susceptible d’intégrer le groupe.
Qu’en est-il des expatriés ?
Il y a un programme bien établi par la Direction technique nationale. A ce niveau, je crois qu’il serait plus intéressant de se rapprocher d’elle pour disposer de tous les éléments. C’est un programme très important avec une phase concernant les joueurs locaux et une autre qui intéresse les joueurs professionnels. Déjà l’entraîneur national A (Alain Giresse), lors de sa dernière tournée, a pu détecter quelques joueurs qui pourraient être intéressants pour l’Equipe nationale Juniors. Avec les antennes qu’on aura un peu partout, on pourra avoir les meilleurs joueurs possibles. En attendant, il faut continuer la préparation.
Justement, vous êtes toujours dans la préparation. Qu’elle est la suite du programme ?
On va entrer en regroupement interne le 7 avril prochain pour une semaine à Toubab Dialaw. Dans le programme défini par la Direction technique nationale, on avait arrêté de faire une semaine de regroupement. Ce qui nous permet de travailler avec les joueurs qui sont sur place avant de les laisser à la disposition des clubs pour les besoins du championnat. Il faut dire que la Fédération est en train de faire beaucoup d’efforts pour mettre l’équipe dans de bonnes conditions de préparation. J’ai vu qu’il y avait des matchs amicaux en perspective contre l’Algérie, la Gambie, un tournoi de l’Ufoa A à Dakar que le Sénégal va abriter en mai prochain. C’est un tournoi qui vient au bon moment, car il va nous aider dans notre préparation. Tout cela va nous permettre de voir les joueurs qu’on va convoquer. Aujourd’hui, ce qu’il faut comprendre, c’est que les portes sont ouvertes des deux côtés. Au finish, je crois qu’on aura la meilleure équipe possible.
A un an de la Can,  qu’est-ce qui reste à faire au niveau du groupe ?
Nous avons déjà une petite base. Il faudra y greffer d’autres joueurs qu’on va voir. Aujourd’hui, le Sénégalais où il peut être et qui est capable de pouvoir apporter quelque chose à l’équipe, on doit pouvoir aller le chercher. On est toujours dans la phase de présélection. Je crois qu’on aura l’équipe entre 6 à 4 mois de la compétition. C’est à partir de cet instant qu’on pourra vraiment dire qu’on a l’équipe qui représentera le Sénégal à la Can. Une équipe vraiment compétitive qui sera prête et qui jouera des matchs amicaux pour nous donner toutes les chances. Ce qu’on peut souhaiter, c’est que durant les préliminaires, à chaque fois que les autres jouent, qu’on puisse en faire de même.

 

LeQuotidien

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