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Il est au Jaraaf, mais pourrait très prochainement atterrir à l’As Kaloum de son mentor Amara Traoré. Il garde les cages de la sélection locale, mais rêve de réintégrer l’équipe A. Khadim Ndiaye ne se fixe pas de limite.

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Nous avons appris que vous seriez sur le point de rejoindre Amara Traoré à l’As Kaloum en Guinée ?

Qui vous a dit ça ?

Nos sources en Guinée. 

(Rires) C’est vrai, il y a juste trois jours (l’entretien a été réalisé hier, lundi), j’ai été contacté par les dirigeants de Kaloum. Ils m’avaient invité pour deux jours, afin de discuter du contrat, mais j’ai préféré me concentrer sur la sélection locale et le Jaraaf. J’ai besoin de temps de jeu.

Quand comptez-vous y aller ?

Peut-être après le match retour contre la Mauritanie, j’aurai le temps d’aller à Conakry. S’ils me proposent mieux que ce que j’ai ici, je partirai. Pour le moment, je vise d’abord le championnat et la coupe du Sénégal. Actuellement, mon agent en Suède est en discussions avec les dirigeants guinéens, mais je suis toujours sous contrat avec le Jaraaf. C’est une saison, il reste sept matches de championnat. La piste de l’As Kaloum n’est pas la seule pour moi. Je pourrai me retrouver hors d’Afrique aussi.

Contre la Mauritanie, samedi, vous n’avez pas pris de but et avez été crédité d’un bon match. C’était quoi votre secret ?

Rien de spécial. J’ai préparé ce match comme les autres. Je n’ai pas changé ma façon de faire. Seulement pour chaque match, je viens avec un feeling.

Vous êtes titulaire en sélection locale, mais zappé chez les A. Espérez-vous réintégrer la «Tanière» grâce à vos prestations avec les «Lions» locaux ?

Tout footballeur joue pour être convoqué en équipe nationale. C’est une fierté de porter le maillot national. Surtout quand tu as déjà goûté aux délices de la sélection. L’équipe nationale A me manque. Si le coach me donne ma chance, je viendrai en courant, pour regagner ma place. En attendant, je vais continuer à travailler.

Trois gardiens sont devant vous. N’est-ce pas un peu compliqué pour vous ?

La concurrence est une réalité en équipe A, je dois dire même dans toutes les équipes du monde. Tous les portiers qui sont en équipe nationale méritent d’y être. Et ils font bien leur travail. Mais, la porte de l’équipe nationale n’est pas fermée. Ceux qui n’y sont pas auront leur chance. Il y a de la place pour tout le monde. Et rien ne dit que ceux qui étaient là, y compris les trois gardiens, seront là au prochain match. Je crois en mes chances et je travaille pour ça. Je sais que je reviendrai en sélection. Je vis pour cette équipe.

Est-ce que la concurrence est saine entre vous ?

Ce sont mes amis, mes frères. La concurrence est saine entre nous. Ousmane Mané, c’est mon petit frère. Il me respecte beaucoup. Cheikh Ndiaye est un pote. En dehors du terrain, on a de bons rapports. On s’appelle souvent au téléphone. Bouna Coundoul, on a eu la chance de se croiser en sélection. On n’est pas très proches.

Etes-vous orphelin d’Amara Traoré, qui vous avait adoubé dans les buts des «Lions» ?

Amara restera toujours un père pour moi. Il est en Guinée, mais on garde le contact. Je lui souhaite le meilleur. Il a beaucoup fait pour moi, mais ma place en sélection, je l’ai gagné moi-même.
Propos recueillis par

©Rewmi

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