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Alain Giresse, le nouveau coach des Lions s’active pour les derniers réglages, en direction de la rencontre Sénégal-Angola délocalisée à Conakry, dans le cadre des éliminatoires de la coupe du monde 2014, au Brésil. La défense devrait être le souci majeur du français.

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C’est à la défense d’être d’attaque 
Le talon d’Achille de l’équipe du Sénégal est sa défense. Ça serait des sornettes, pour ne pas le signaler. En se reposant sur les statistiques, il sera difficile de nous démentir. De la Can 2012 à nos jours, c’est seulement au cours de la rencontre amicale Afrique du Sud/Sénégal à Johannesburg, au lendemain de la déculottée de Bata que les lions n’ont pas encaissé de but. Et ils n’ont marqué qu’une seule fois, sans se faire rejoindre au score : c’était contre le Maroc (0-1). Mis à part ces rencontres, le Sénégal a toujours pris des buts, même en cas de victoire. C’est le cas dans les éliminatoires de la Coupe du monde, prévue au Brésil en 2014. Une victoire contre le Liberia (3-1), et un nul face à l’Ouganda (1-1). Le mauvais temps sera la confrontation avec la Côte d’Ivoire. En deux rencontres, le Sénégal s’en est sorti avec une tempête de 6 buts. Et récemment, pour se relancer, les Lions ont buté sur le Syli (1-1). Dans l’ensemble, le Sénégal, en 5 rencontres, a pris 9 buts. Une vraie casserole. Ce secteur a été le problème de tous les entraineurs des lions, ces 5 dernières années. C’est aussi le seul secteur où les entraineurs ne font toujours pas le bon «choix». Des paires d’axes centraux se relayent au bout de chaque match. Certainement, le nouveau coach des lions a déjà des solutions pour tous les maux dont souffre ce secteur.
C’est aux cadres de réagir
Dans ces moments-là, les joueurs d’expérience doivent sortir du bois. Surtout que personne n’oublie que le Sénégal est en difficulté et vouloir vite enterrer les lacunes, alors que rien n’est fait, sera une aberration. Même quand ça marchait à merveille, les plus avisés notaient que les Lions obtenaient souvent des succès ric-rac, pour ne pas dire un brin chanceux. Parce que l’armada offensive du Sénégal qui est son atout, fait toujours la différence. Mais jamais, un effort collectif pour arriver au bout de leur peine. Certes, la machine sera huilée avec la complicité du nouveau coach mais, il faudra que les joueurs la provoquent davantage. En se défonçant plus qu’ils n’ont pu le faire jusqu’ici, bref en jouant le tout pour le tout. En tout casn la période n’est pas favorable au Sénégal. Il faut se racheter pour convaincre. Donc, c’est à Papiss Cissé, Demba Ba, Mohamed Diamé et autres joueurs d’expérience de remonter les mécaniques. Le challenge, c’est la qualification, pas de considérations crypto-personnelles. Nul besoin de beaux buts ou de beau jeu. Bref faire du match par match.

rewmi

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