Suite à l’élimination de la CAN 2013 et aux incidents ayant suivi le match Sénégal-Côte d’Ivoire, le football sénégalais est entré dans une profonde crise avec la décision du Premier ministre sénégalais, Abdoul Mbaye qui a demandé au président de la Fédération, Me Augustin Senghor de se démettre.
Si trois vice-présidents, Cheikh Seck (compétitions internationales),
Moussa Diaw Dieng (football amateur) et Ibrahima Traoré (fair-play), ont accepté de rendre le tablier, ce n’est pas le cas de Me Senghor qui a refusé de répondre favorablement aux injonctions du Premier ministre sénégalais.
‘’Pourquoi devrions-nous partir, qu’on nous explique et que l’opinion le sache pourquoi on part. Je ne suis pas gêné pour faire comprendre à l’autorité que si aller promouvoir les idéaux qui sont ceux du Sénégal, c’est-à-dire la démocratie, la liberté au sein même de la CAF constitue un péché véniel, alors je ne sais pas où on va et je me pose des questions’’, a expliqué Me Senghor.
D’ailleurs, avec ce qui reste des 23 membres du Comité exécutif, il a décidé de tenir une réunion mercredi ou jeudi pour proposer des remplaçants aux démissionnaires.
Selon toujours des médiats, l’Etat a décidé de prendre les choses en main allant jusqu’à demander à des membres du Comité exécutif de la FSF de rendre le tablier pour amener la Confédération africaine de football (CAF) à alléger les sanctions qui doivent être infligées contre le Sénégal après les incidents de Dakar.
En 2008, la démission de la quasi-totalité des membres du Comité directeur avait donné lieu à la mise sur pied d’un Comité de normalisation du football qui a géré le football sénégalais jusqu’en août 2009, date des élections générales qui ont porté à la tête Me Augustin Senghor.