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Si tout le monde s’accorde à dire, avec beaucoup d’euphémisme, que le Sénégal est tombé dans un groupe «jouable», les appels à la prudence ne manquent pas. Et les Lions ont plusieurs raisons d’adopter cette posture.
«Que ce soit le Niger, la Namibie ou le Burundi, on n’a pas le droit de sousestimer les adversaires. à nous de ne pas tomber dans le piège de l’euphorie », déclarait Kara Mbodj dans notre livraison d’hier. le défenseur central des lions ne parle certainement pas d’expérience. parce que dans sa jeune carrière internationale, il n’a pas encore été confronté à une élimination par un adversaire jugé a priori plus petit. Mais parmi ses actuels coéquipiers en équipe du sénégal, certains ont vécu cette amère expérience.  En effet, à la CAN 2012 de triste mémoire, le sénégal était placé sur un piédestal par la plupart des observateurs après le tirage au sort des poules qui l’opposait à la guinée équatoriale, pays co-organisateur mais alors inconnu au bataillon du foot africain, la Zambie, jugée juste modeste outsider, et la libye, décimée par la guerre civile. la suite, on la connaît, Bouna Coundoul, lamine sané, Cheikh Mbengue, Mouhamed diamé, dame Ndoye, Moussa sow, papiss Cissé et compagnie ont été battus par tous leurs trois adversaires sur le même score de 2-1.
Dans un passé plus lointain, les lions ont vécu des désillusions qui restent encore en travers de la gorge de la plupart des footeux sénégalais. un certain 18 juin 2005, au stade léopold sédar senghor, en éliminatoires d’un Mondial-2006 qui lui tendait les bras, l’équipe du sénégal a été incapable de battre de très modestes éperviers du Togo qui ne comptaient qu’un seul joueur d’envergure, emmanuel Adebayor. score final 2-2 synonyme d’élimination d’Allemagne-2006. encore plus amère a été l’élimination par la sélection voisine de la gambie. les scorpions, éliminés depuis belle lurette, étaient venus au stade lss, le 8 octobre 2008, arracher dans les derniers instants un match nul (1-1) qui écartait les lions des joutes internationales de 2010, la CAN et le Mondial. le lendemain journée chômée et payée en gambie et amertume chez les footeux sénégalais, surtout que la sélection devait se coltiner trois années sans compétition officielle.
Au total, le passé appelle les lions à la prudence. N’ont-ils pas battu (1- 0) en ouverture du Mondial 2002 une équipe de France détentrice du titre ?

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