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L’adversaire du Sénégal, la Côte d’Ivoire, occupe la première place continentale et la 19ème mondiale dans le classement FIFA de ce mois de septembre. Mis à part le trophée de la Can décroché au Sénégal en 1992, c’est un désert dans la performance. Dans cette disette, l’équipe éléphante fait montre de forces et faiblesses.

Incontestablement, la Côte d’Ivoire est la meilleure équipe en Afrique, en ce moment, même si, elle n’a rien remporté depuis après son trophée de Can obtenu en 1992. Depuis 2004, une nouvelle génération conduite par Didier Drogba s’est mise à la tâche pour redorer le blason, mais ça coince toujours au dernier moment.

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En dépit des superlatifs qu’on peut lui coller, la Côte d’Ivoire n’arrive toujours pas à trouver le bout du tunnel. Belle équipe mais pédante, son ossature composé de grandes individualités est sa force.
Le centre de formation «sol béni» est la boite à fabrique des joueurs de la Côte d’Ivoire. La majorité des joueurs de la sélection nationale sont issus de cette école de football.
Les coéquipiers de Didier Drobga ont acquis de l’expérience dans le haut niveau. Deux fois mondialistes (2006 et 2010), les ivoiriens évoluent dans les plus grands championnats et scrutent la Ligue des champions européenne.

Au-delà de ces atouts, l’équipe de Sabri Lamouchi traîne une béquille. C’est le lien avec le public et le problème interne.

Les supporters ivoiriens sont inquiets quant à l’avenir de leur équipe dans ces barrages. Ils ont émis leur doute lors de la dernière prestation à Abidjan des Eléphants qui n’ont pas donné bonne impression face au Maroc. Les deux équipes se sont quittées, sur deux nuls, en autant de rencontres.
Avant le tirage, certains ivoiriens, notamment, les journalistes (sport-ci.com) avaient souhaité ne pas croiser le chemin du Sénégal. C’est parce qu’ils estiment que le jeu des Eléphants n’était pas trop convaincant.

Sabri Lamouchi est un entraineur pas encore comble avec les Eléphants. La presse ivoirienne lui met une pression énorme. Il est toujours en phase-test, les ivoiriens jugeant qu’il n’a encore pas imprimé une touche particulière dans la sélection. Cette angoisse peut être fatale aux Eléphants.
A côté d’un entraineur qui doute, il y a le problème interne qui empêche les ivoiriens de concrétiser leurs chances. La dernière en date, c’est la prise de becs entre Drogba et Zokora. C’est un caprice de stars.
Pour la boucle des handicaps, l’équipe est très vieillissante. Le cadre le plus jeune, Yaya Touré est âgé de 30 ans. Didier Drogba en a 35 et Kolo Touré à 32 ans. C’est, sans doute, la dernière chance pour ces joueurs.

 

REWMI

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