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La Coupe du monde est maintenant bien lancée. Dès les premiers matches de poule, qui sont d’ailleurs loin d’être bouclés, des surprises se sont produites. Le Costa Rica a battu l’Uruguay, mais surtout les Pays-Bas ont écrasé l’Espagne par 5 à 1. Je veux revenir sur ce dernier résultat qui constitue un étonnement et qui pousse à nous poser certaines questions.

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Le sort ayant désigné ces deux  pays pour être dans le même groupe, on allait assister à une opposition entre les finalistes de l’édition précédente du Mondial. Pour l’Espagne, champion en titre, cela devait être la confirmation de sa suprématie ; pour les Pays-Bas, une revanche. Après un début de match où les Espagnols,  fidèles à leur philosophie de jeu, monopolisèrent le ballon pour construire leurs actions. Les Pays-Bas, sans complexe, très motivés, montant en puissance,  dominèrent de la tête et des épaules, et en toute logique obtinrent une victoire éclatante.

Un champion peut perdre, mais sur un tel score, sur de graves fautes individuelles, cela doit  interpeller l’Espagne qui vit une période délicate, à laquelle elle n’est plus habituée depuis 2008 et son premier grand titre de champion d’Europe.

Certes, il ne s’agit que du premier match et rien n’est compromis pour la suite de la compétition. Mais une prise de conscience s’impose de la part de tous, staff et joueurs, chacun assumant ses responsabilités.

Une défaite de cette ampleur peut faire beaucoup de mal. Dans cette situation, il faut repartir sur les fondamentaux du football (humilité, rigueur, don de soi), que l’on a tendance à oublier, inconsciemment, quand tout va bien. Le staff tenant un discours positif, évitant de revenir sur un match raté par tous les acteurs, redonnant de la confiance et se projetant sur le match à venir. Les joueurs doivent retrouver les bases de leur rôle, que l’on soit défenseur, milieu ou attaquant, penser comment on peut et doit apporter au collectif. Le groupe doit rester soudé, et je parle de l’ensemble des 23 joueurs. La mobilisation est une nécessité.

Ces vertus sont indispensables pour permettre à une équipe d’être à nouveau compétitive. La réussite n’est pas toujours garantie.

Dans le cas de l’Espagne, les prochains jours nous démontrerons s’ils ont la capacité de réagir et de se relancer, ou si nous sommes à la fin de cycle d’une sélection usée physiquement et psychologiquement, après avoir dominé le monde du football.

Sur un plan personnel,  si cela était le cas, c’est avec regret que je le constaterais. Ce football espagnol m’a enchanté, par son option de jeu s’appuyant sur un collectif, privilégiant la technique, misant sur l’intelligence de jeu. Ce qui, à mes yeux, est l’essence même du football.

Je ne veux pas oublier la bonne entrée en matière de la Côte d’Ivoire, certainement le meilleur représentant du continent, qui jouera contre la Colombie, autre vainqueur dans ce groupe, sa qualification.

Sur ces premières parties, les intentions des équipes démontrent que l’on cherche d’abord à gagner plutôt que d’être attentiste et jouer sur les fautes adverses.

Que cela continue !

Wassport

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