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Joueur expérimenté de par l’âge et de par le vécu, Ousmane Mbengue porte l’US Gorée à bout de bras cette saison. Le capitaine et attaquant polyvalent a inscrit 2 jolis buts et distillé 7 passes décisives, en plus de son influence grandiose sur le jeu. Parmi les meilleurs de cet exercice, le poulain d’Aly Male revient dans cet entretien sur son impact et sur la marche de l’équipe. Ousmane Mbengue est très confiant pour le titre de champion et pourquoi pas, le titre de meilleur joueur.

Vous avez encore été passeur décisif face à Teungueth FC, samedi. Cette saison, on voit une meilleure version d’Ousmane Mbengue. Qu’est-ce qui a changé ?

Je pense que rien n’a changé entre-temps. Je suis resté le même. Peut-être qu’on est venus cette saison avec plus de confiance et de certitude. Mes partenaires et moi nous sommes dits qu’il n’est plus question de jouer le maintien et qu’on va disputer le titre, vu qu’on a les moyens. Si je fais une bonne saison, s’il y a changement par rapport au précédent exercice, c’est que le coach Aly Male sait comment m’utiliser, il sait comment gérer ses joueurs. Si vous voyez bien, je ne termine presque pas les matchs. À chaque fois qu’on mène au score, il me fait remplacer parce que sachant que j’ai fait mon devoir. Je peux dire qu’il y a une bonne hygiène, une bonne gestion qui me permet de performer.

On voit que vos coéquipiers sont très attentifs envers vous. Par exemple, quand vous marquez ou faites marquer, ils courent vers vous. Pourquoi toute cette attention ?

C’est juste qu’ils me vouent un respect total, tous, sans exception. L’année dernière, le capitaine c’était Alassane Diallo (actuel sociétaire d’AJEL, ndlr), cette saison, c’est moi. Déjà, avant que je ne sois capitaine, les coéquipiers étaient très respectueux envers moi, à fortiori cette année. Moi aussi, je leur ai montré du respect et c’est donc réciproque. Je ne cesse de les conseiller sur et en dehors des pelouses.

Face au Jaraaf (victoire 0-1, 24e j.), on a senti un Ousmane Mbengue très engagé, voire excité. Pourquoi cet état d’esprit dans ce match ?

Bon, il n’y avait rien de méchant. C’est juste que ce sont des matchs références. Pour montrer qu’on est grand joueur, il faut performer dans ces genres de match. Je peux citer Gorée – Teungueth, Gorée – Jaraaf, Gorée – Casa, Gorée – AS Pikine, Gorée – Ouakam. Ce sont de bonnes occasions pour montrer ce dont on est capable en tant que grand joueur. C’est la raison pour laquelle j’avais abordé ce match avec ce mental. Si on devait rejouer le Jaraaf demain, je reviendrais avec le même état d’esprit. Grand rendez-vous, grand joueur !

Votre équipe a repris la tête du classement mais elle avait eu un gros coup de mou dans la foulée. Êtes-vous d’avis que l’équipe s’était essoufflée ?

On ne peut empêcher les gens de dire ceux qu’ils pensent. Mais nous sommes dans notre coin et continuons le boulot. On enchaine 2 victoires, on perd après et certains disent que Gorée est à bout de souffle. Tu ne peux être leader et dire que tu vas gagner tout le monde. Non ! On n’est pas meilleurs que les autres. On a notre engagement, notre détermination, notre mental qui nous font gagner mais cela ne veut pas dire qu’on est meilleurs que les autres. Par contre, on se dit qu’on doit écarter tout ce qui se trouve sur notre chemin et on a ce mental-là. Aussi, a-t-on eu pas mal de blessés, les Racine, Cheikh «Mbappé» (Cheikh Abdou Diop de son vrai nom, ndlr), Oumar Ba sont tous revenus alors qu’ils nous ont beaucoup aidés durant la phase aller. Ceux qui disent qu’on a un seul onze se trompent. Après, on a eu à surclasser des juniors mais le palier supérieur est difficile pour eux. Mais Dieu merci, à 4 journées de la fin, on retrouve petit à petit le gros de l’effectif et on se redynamise.

Vous l’avez dit, il reste 4 journées. Sur quoi va reposer un sacre pour l’US Gorée ?

Pour être champion, il faut rester très concentré, très déterminé, très engagé. Ce sont les ingrédients pour gagner le titre. On ne peut baisser les bras en si bon chemin. Chaque jour, j’exhorte mes jeunes coéquipiers à mettre le paquet et à ne pas lâcher du lest. Un bon joueur doit aimer remporter des trophées. C’est bon de gagner un match et de jubiler. Mais à la fin, on ne retient que les vainqueurs de trophées. C’est plus important. Pour cette saison, seul le mental fera la différence et nous permettra de remporter le championnat.

Un 2e titre sous l’ère professionnelle, vous y croyez fermement ?

Bien sûr ! Dieu merci, depuis la 6e journée, on ne sort pas des 2 premières places. Je touche du bois. Il n’y a même pas lieu de douter là-dessus. Quand on mange, quand on dort et qu’on se réveille, tout se résume à comment faire pour être sacré. Je l’ai dit, on a les éléments qu’il faut. En tant que capitaine, je crois dur comme fer qu’on sera champions.

Et pour le titre de meilleur joueur de la saison ?

Pourquoi pas ? Je suis là pour le collectif, pour le titre de champion. Finir meilleur joueur aussi, j’y crois inch’Allah. Ce serait une belle récompense individuelle.

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