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Parrain de la 4e édition de la soirée Orange Sargal foot pro organisée par la Ligue professionnelle, l’ancien président de l’Olympique de Marseille, Pape Diouf, a estimé que beaucoup de choses restent à faire pour un professionnalisme achevé en Afrique.

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On vous a entendu parler de contribution au développement du football sénégalais. A part le geste, quels autres voies et moyens pour appuyer ce qui se fait dans le pays ?

D’abord, ma présence est une réponse à la courtoisie et à une invitation d’amis. Lesquels m’ont fait l’honneur de me désigner comme le parrain de cette manifestation. Et venir à Dakar était aussi une façon de montrer l’intérêt que je porte au football sénégalais. Déjà dans les années 2000, les années roses, les années lumières du football sénégalais, j’étais là, aux côtés de Bruno Metsu dont j’avais contribué à faire venir.
Cependant, je n’ai pas d’autres prétentions, ni de conseiller, ni d’exemple.

Comment évaluez-vous les cinq années de professionnalisme du football au Sénégal ?

Je reste toujours assez dubitatif, un peu sceptique quand on parle de professionnalisme en Afrique. Il n’en demeure pas moins que certains efforts qui sont aujourd’hui, produits au Sénégal, notamment par la Ligue professionnelle, sont à saluer et à encourager. Le professionnalisme requiert tellement de moyens et de structures que nous ne disposons pas aujourd’hui. Il est donc très difficile de parler de professionnalisme répondant aux normes du football international. Néanmoins, encourageons ce qui est fait et ce qu’ils font, essayons d’organiser les choses et saluons les résultats obtenus. Puisque les Diambars sont l’exemple le plus achevé d’un professionnalisme local, et ce n’est pas par hasard si ce club est devenu champion. La base du professionnalisme, c’est d’abord le travail. Je pense simplement qu’on peut persévérer dans cette voie, même si je reste persuadé que nous sommes un peu loin du professionnalisme aux normes internationales.

Un regard sur l’équipe nationale du Sénégal ?

C’est une équipe en reconstruction, une équipe à rebâtir, puisqu’on sait que la génération d’avant est arrivée en fin de cycle. Et toute période de reconstruction est toujours complexe, difficile, avec des hauts et des bas. Je cois qu’il faut composer avec tout cela et essayer de ne pas attendre de cette équipe les meilleurs résultats possibles. Il faut simplement l’encourager, encourager aussi ceux qui lui apportent soins et attention, et ne pas attendre d’elle des résultats à la hauteur de ce que nous avons connu au début des années 2000. Je pense que cette équipe nationale peut, aujourd’hui, nous valoir des satisfactions ; elle peut aussi valoir parfois des interrogations. Mais je reste persuadé que le talent du footballeur sénégalais existe.

 

Lesoleil

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