Ancien international des années 90 et ancien sociétaire de la Sotrac Ouakam, Mamadou Diallo observe la ligue pro avec attention. Mais, il n’est pas, pour autant, séduit par le niveau du championnat national.
L’équipe nationale, la vitrine du football sénégalais, ne reflète pas le niveau du football national. Le nombre restreint des locaux dans ce groupe est un secret de polichinelle. La raison ne semble pas nette pour certains, mais pour Mamadou Diallo, ancien attaquant de l’équipe nationale des années 90, ce qui explique les lacunes du football local est tout simplement un manque de sérieux et d’approche des anciens. « Les joueurs locaux ont du mal à se trouver une sélection durable en équipe nationale. C’est le niveau du championnat qui est à l’origine de leur manque de visibilité. Donc, il y a de quoi se remettre en question », a-t-il tranché. Avant d’ajouter que dans les années 90, on trouvait plus de joueurs locaux que professionnels. Des matchs sans but et décousus d’aspects techniques sont les arguments du globe-trotter pour parler du faible niveau de la ligue 1 sénégalaise. « Notre force, c’est qu’on écoutait les anciens. Ces gosses doivent aussi écouter les ainés. Mais, ils sont obnubilés par le voyage », fulmine-t-il.
Malgré ce faible niveau décrié, le Jaraaf et l’Union Sportif Ouakam ont séduit Diallo. « Le Jaraaf tient encore le coup, grâce à l’expérience de ces anciens. De même que l’Us Ouakam. Mais, pour le beau football, il faudra aller du côté de Diambars. Ces gosses ont bousculé la hiérarchie », précisera Mamadou Diallo.
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