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Bousculés jeudi à Lomé par les Eper­viers du Togo (1-1), les Lions jouent, dimanche à Lat Dior, contre le Congo, la dernière journée des éliminatoires du Mondial 2022, avant les barrages de mars prochain. Un dernier «match-test» pour Aliou Cissé qui n’aura pas d’autres opportunités pour revoir ses gammes, d’ici la Can de janvier prochain.

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La Can n’est plus loin ; elle est tout près. En effet, dans deux mois, ce sera au tour du Cameroun de recevoir le gotha du football africain, du 9 janvier au 6 février 2022.

Crédités d’un parcours sans faute jusqu’ici, les Lions ont été «freinés», jeudi à Lomé, par les Eperviers du Togo, en match comptant pour l’avant-dernière journée des éliminatoires du Mondial 2022. Les hommes de Aliou Cissé ont été contraints au nul (1-1). Menés durant presque toute la partie, les Lions ont arraché le nul dans les arrêts de jeu, grâce à un but plein d’opportunisme de Habib Diallo.

Une «alerte» qui tombe à deux mois de la Can et qui fait désordre par rapport surtout aux certitudes de Aliou Cissé, qui va devoir (re)peaufiner ses gammes. Car d’ici le rendez-vous camerounais, et au vu du calendrier chargé en cette fin d’année, le sélectionneur n’aura pas assez de temps de préparation pour se frotter à d’autres équipes.

Une bonne chose de voir les Lions souffrir

Mais, comme il l’a souligné au sortir du nul de Lomé, tout n’a pas été mauvais au niveau du contenu. En effet, s’il faut déplorer le manque d’efficacité des Lions, qui avaient l’occasion de «tuer» le match dans les premières minutes (occasion matinale de Ismaïla Sarr), par contre, il faut louer la «détermination et le caractère» dont ils ont fait preuve, pour reprendre les propos de Aliou Cissé.
Et sous cet angle, il faut dire que cela n’a pas été une mauvaise chose de voir les Lions souffrir, avant de revenir au score. Des situations imprévues (devancés au score, pluie…) ou des faits de jeu (sortie de Mané), que les coéquipiers de Kalidou Koulibaly n’ont pas connus durant ces éliminatoires et auxquels ils devront s’adapter en prévision d’une Can à 24 équipes, où tous les scénarii sont possibles et doivent être pris en compte.

Thiès, terre de première pour Pape Guèye

Que faut-il maintenant attendre du match de demain contre le Congo ? Conservateur jusqu’au bout de ses «godasses», Aliou Cissé n’est pas un adepte du chamboulement quand il s’agit de composer son onze de départ.

En fait, deux choix s’offrent au sélectionneur. Soit reconduire son équipe-type, soit ménager certains cadres (Sadio Mané) et lancer dans le bain de nouvelles têtes.

Dans l’un ou dans l’autre, on devrait assister logiquement à la première de Pape Guèye avec les Lions. Le binational de l’Olympique de Marseille, qui a choisi de jouer pour le Sénégal, est très attendu. Surtout par rapport à son profil rare de milieu gaucher et son association avec Gana Guèye, ce qui devrait donner une autre touche à l’animation au niveau de l’entrejeu sénégalais.

L’autre enjeu de ce Sénégal-Congo, c’est l’invincibilité des Lions qui doit être préservée, après le ratage du sans faute.
Rappelons que ce match, protocole sanitaire oblige, se jouera sous les yeux de 6000 spectateurs. Côté arbitrage, on aura droit à un trio capverdien.

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