Mea culpa ! Le capitane de l’équipe nationale de football du Sénégal, Mouhamed Diamé, a reconnu traverser une mauvaise passe en ce moment, ce qui explique ses contre-performances en sélection, notamment face à la Côte d’Ivoire, le 12 octobre dernier. Toutefois, il reste convaincu que les «Lions» peuvent réaliser l’exploit de battre les «Eléphants» (2-0) ce samedi à Casablanca.
Contrairement à Papis Demba Cissé et Mame Birame Diouf, qui ont préféré s’éclipser, Mouhamed Diamé a affronté les journalistes qui n’ont pas été tendres avec lui à cause de ses contre-performances répétitives dans la sélection.
En bon capitaine, le sociétaire de West Ham (Premier League) a reconnu qu’il traverse une mauvaise passe en ce moment. Ce qui selon lui, justifie valablement les critiques en son endroit.
«Je traverse des moments difficiles. J’ai essuyé beaucoup de critiques. Mais, c’est tout à fait normal aussi parce que ce sont des critiques constructives. Elle sont tout à fait méritées», a déclaré Mouhamed Diamé, lors de l’Open press, mercredi dernier, au Pullman Hôtel d’El Jadida.
Et d’ajouter : «je ne suis pas à la hauteur des événements en ce moment. Donc, je dois accepter les critiques parce que les gens m’ont encensé quand je faisais de bons matches».
A la question de savoir si le sélectionneur Alain Giresse en a discuté avec lui, il répond : «le coach m’a donné sa confiance. Malheureusement, je ne lui ai pas rendu cette confiance qu’il a placée en moi. Mais, les choses ne vont s’arranger que sur le terrain. Il m’appartient de faire évoluer les choses pour arrêter cette mauvaise période que je traverse en ce moment».
«Battre la Côte d’Ivoire (2-0) n’est pas un miracle»
Le capitaine de l’équipe nationale de football du Sénégal ne s’avoue pas vaincu face à la Côte d’Ivoire, victorieuse (3-1) le 12 octobre dernier. Pour Mouhamed Diamé la qualification reste dans l’ordre du possible. Mieux, il récuse même le terme «miracle» si un tel scénario très improbable venait à se produire.
«Je refuse même de parler de miracle. Parce que deux buts à zéro, c’est quelque chose de faisable. Si nous avions perdu (3-0), j’avoue que ça allait être plus compliqué», a indiqué le capitaine des «Lions» dont l’état d’esprit et l’engagement sont salués par plusieurs observateurs.
«Maintenant poursuit-t-il, nous savons qu’il ne nous reste qu’un match pour pouvoir faire le nécessaire face à la Côte d’Ivoire».
«Les gens ont estimé que nous avons trop respecté la Côte d’Ivoire. Mais je ne suis pas de cet avis. Nous connaissons leur qualité. Mais nous n’en sommes pas dépourvus», souligne-t-il.
Et de rappeler : «durant les trois derniers matches, nous avons beaucoup subi et ils ont été efficaces. Nous avons aussi commis beaucoup d’erreurs. D’ailleurs ce sont nos erreurs qu’ils ont exploitées».
«Personnellement, j’ai fait une erreur sur le deuxième but (le 12 octobre, Ndlr). Nous les avons bousculés et nous avons démontré que nous étions capables de faire de bonnes choses contre eux. Nous avons retenu la leçon. Nous allons essayer de rentrer dans le match différemment. Nous avons essayé de créer l’exploit en inscrivant ce premier but très tôt qui va déclenchant beaucoup de choses», a-t-il conclu.
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