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Un des piliers de la Génération de 2002, Moussa Ndiaye donne son avis sur le groupe du Sénégal. L’ancien milieu international de 35 ans, vainqueur du Nelson Mandela Challenge Cup en 2005 face à l’Afrique du Sud, à Port Élisabeth, voit les «Lions» aller au bout, en Guinée Équatoriale. Mais à condition de mettre en avant «le mental et l’amour du maillot».

Le «Lion» n’a pas peur de la savane équato-guinéenne. Malgré la présence de l’Afrique du Sud, du Ghana et surtout de l’Algérie dans le groupe C où se trouve le Sénégal, Moussa Ndiaye est formel. «Si nous voulons gagner quelque chose, nous devons être confrontés à une rude épreuve. C’est cela le vrai challenge pour un footballeur», estime l’ancien milieu de l’équipe nationale. Car, dit-il, «une grande équipe est celle capable de relever le défi quand tout le monde estime qu’elle en est incapable. Elle doit montrer ses qualités et prouver qu’elle est à la hauteur». Le champion de France en 2000 avec Monaco et passé par l’AJ Auxerre (2006-2007), Sedan (2000-2004) et Istres (2004-2005)  estime que «le Sénégal a un bon groupe qui peut s’en sortir si les joueurs y croient». «Nous possédons toutes les forces dont une équipe a besoin, assure-t-il. Le reste, c’est le mental et l’amour du maillot qui feront le reste. Si les joueurs allient ces deux qualités, je suis sûr qu’ils s’en sortiront.»

«Nous avons nos chances»

Le joueur de 35 ans aux 44 sélections et 4 buts avec les «Lions» est certain que les coéquipiers de Bouna Coundoul «iront loin dans cette CAN s’ils arrivent à sortir de cette poule». Car, ajoute-t-il, «les autres équipes sont aussi dans la même situation. Le Ghana fait partie des favoris depuis quelques années et l’Algérie reste sur une bonne Coupe du monde (Brésil 2014) avec de bons résultats lors des éliminatoires (une seule défaite, 0-2 face au Mali, Ndlr).» Il déclare: «C’est vrai, quand on voit tout ce qu’ils ont fait ces derniers temps, cela peut installer le doute chez les supporters. Mais un footballeur ne doit pas avoir peur. Si c’était entre le Sénégal et le Brésil, c’est sûr que les Brésiliens seraient favoris. Mais dans ce genre de match, c’est l’envie de gagner et l’amour du maillot qui font la différence pour l’équipe jugée moins forte. Tel que je vois l’équipe et si elle est engagée, je crois qu’elle peut s’en sortir. Nous avons nos chances. C’est maintenant aux joueurs de continuer à travailler tout en étant conscients de l’attente du peuple. Nous avons des jeunes de talent et je crois qu’ils sauront faire la différence.» Voilà un discours qui peut bien rameuter la «Tanière» d’Alain Giresse.

OUSMANE DIOP

«Pape Alioune Ndiaye peut aller en Europe, en Asie et aux USA»

C’est son agent américain qui le révèle. Il est fort probable que Pape Alioune Ndiaye quitte la Norvège. «Il peut aller en Europe, en Asie et même aux États-Unis. Il veut quitter Bodo», écrit Patrick McCabe dans un SMS au journal norvégien VG. Plus tôt cette semaine, le journal suédois Aftonbladet a également rapporté que IFK Göteborg, vice-champion de Suède derrière Malmö s’est renseigné sur le milieu de terrain de 24 ans formé à Diambars. Même son entraîneur estime que le temps est venu pour «PAN» de quitter la Norvège. «Badou (son surnom) montre une attitude saine. Il a fait de grands progrès et est à mon avis prêt à relever des défis plus importants que le championnat norvégien», a déclaré Jan Halvor Halvorsen sur un site norvégien.

Après trois saisons passées à Bodo, le milieu international sénégalais s’est toujours distingué. Il a été parmi les cinq meilleurs pour sa première saison en 2012 (8 buts), figurant dans l’équipe type de l’Adeccoligaen (D2 norvégienne). En 2013, il a été joueur de l’année en Deuxième division avec 15 buts et étant sept fois «homme du match». Pour sa première année en Tippeligaen, il a marqué 10 buts et délivré 5 passes décisives, participant grandement au maintien de Bodo dans l’élite norvégienne. «J’ai eu des saisons très bonnes avec Bodo Glimt. J’ai beaucoup progressé. Je vais maintenant passer à un plus grand championnat que la Norvège», déclarait-il à la saison au journal Avisa Nordland. Mais d’ores et déjà, la probabilité qu’il rejoigne un autre club norvégien est exclu. «Il ne faut jamais dire jamais dans le football, mais je ne veux pas quitter Aspmyra (le stade de Bodo) en faveur d’un autre club norvégien, assurait-il. Je me sens prêt pour une nouvelle étape, et j’espère que j’aurai la chance de m’essayer dans un meilleur championnat que la Norvège.»

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