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Cela commence à devenir grave. Encore une fois Papiss Cissé a passé un weekend sans marquer. Et vous tomberez sans doute des nues si on vous dit à quand remonte le dernier but d’un homme qui marquait plus vite que son ombre, il y a deux ans.

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Sur son tableau de bord, le chrono affiche 955 minutes temps de jeu. Soit l’équivalent de dix matches et demi. Le temps que Papiss Demba Cissé a passé sans marquer. Une éternité. En fait, il faut remonter au 7 avril 2013 pour retrouver le dernier but marqué par l’international sénégalais avec Newcastle. C’était contre Fulham, en Premier League.

Après avoir passé les deux derniers mois de la saison dernière sans trouver les portes du bonheur, il ne connaît toujours pas de réussite depuis un mois que la Premier League a repris sa ronde.
On peut commencer à s’inquiéter pour cette panne que connaît Papiss Cissé. Car à Newcastle, d’autre se chargent de faire le travail à sa place. Ce weekend, c’est Loïc Rémy qui s’y est mis grâce à un doublé qui n’a pas suffit à sauver les siens devant Hull City (défaite 3-2). La situation est devenue si sérieuse que l’entraîneur Alan Pardew ne manque pas de faire la moue. «C’est un cas délicat. Je suis anxieux par rapport au manque de réussite de Cissé. On travaille dur pour lui trouver la solution. J’espère que l’équipe va jouer mieux pour le mettre en situation de but», confie l’entraineur des «Magpies».

Pardew n’est pas seul à nourrir cet espoir. Ancienne gloire de l’équipe, puis buteur vedette de Manchester United dans les années 1990, Andy Cole  apporte une dose de réconfort au  «Lion». Pour lui, «tout attaquant a besoin d’être mis en  position de but. Or la manière de jouer de Newcastle ne lui permet pas d’être dangereux devant. Quand Papis Cissé venait d’arriver (Ndlr : en janvier 2012 : il avait ensuite marqué 13 buts en 12 matches), tout le monde était d’accord sur son talent. Et tous les anciens attaquants de l’équipe se trouvaient une ressemblance avec lui… Le club sait quel buteur il est», soutient Andy Cole.

On peut toutefois se demander si l’affaire Wonga qui a perturbé son début de saison, avec sa mise à l’écart au moment de la préparation de l’équipe, n’est pas en train de jouer. Mettant en avant sa conviction religieuse, Cissé avait refusé de porter le maillot du club frappé du logo d’un sponsor spécialisé dans les prêts bancaires avec intérêts, qui plus est à des taux usuraires. Ce qui est contraire à sa religion.

Au plus fort du bras de fer avec son club, la Bbc  publiait sa photo, devant une table de jeu d’un casino. Lynché par les média, Papiss Cissé trouvait ensuite un terrain d’entente avec Newcastle, une semaine plus tard. L’affaire semble l’avoir marqué. «C’était une période très difficile pour le club, pour moi et aussi pour les fans. J’ai eu beaucoup de discussions utiles avec mon club, ma famille et des professeurs d’Islam lors des précédentes semaines. Après une longue période de pensée et de réflexion, j’ai pris la décision de suivre mes coéquipiers et de porter le maillot», confiait-il.

Cette période difficile semble le poursuivre sur le terrain. Si tout est rentré dans l’ordre dans sa tête, le mal habite ses pieds. Ce n’est pas le grandir aux yeux des supporters de Newcastle qui n’avaient pas partagé les causes de sa révolte.

 

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