Le choix du futur sélectionneur alimente les discussions. Entre technicien étranger ou local, les avis sont divers. Dans ce débat, des voix se font entendre, ceux des Lions de 2002 qui optent pour l’un des leurs : Aliou Cissé.
En France, ceux qui ont écrit la plus belle page de l’histoire du football du pays ont fini par en prendre les rênes. Avec force argumentaires et… lobbying, l’un des vainqueurs du Mondial 1998, en l’occurrence Laurent Blanc, vice-capitaine de cette équipe, en est devenu le coach. À son départ, il a été remplacé par l’un de ses coéquipiers, Didier Deschamps, qui portait le brassard lors de la fameuse finale remportée 3-0 devant le Brésil.
Au Sénégal, la plus belle page de l’histoire du foot, c’est sans nul doute ce qu’il est convenu d’appeler “l’épopée de 2002” pour résumer la finale de la CAN de cette année au Mali perdue aux tirs au but contre le Cameroun mais aussi et surtout la place de quart-finaliste du Mondial à Corée – Japon avec en filigrane l’historique victoire 1-0 contre la France en match d’ouverture. Aujourd’hui, plus de 12 ans après, les acteurs de “l’épopée” aspirent à rejouer leur partition.
Si Amara Traoré, l’un des membres de cette génération de 2002, ne cracherait pas sur une seconde chance après un premier passage mitigé sur le banc entre 2010 et 2012, l’écrasante majorité penche pour le capitaine d’alors : Aliou Cissé. Hier, sur les ondes de la RFM, c’est Omar DAF, l’un des joueurs les plus respectés de cette sélection, qui a plaidé le choix de Cissé, arguments à l’appui. d’aucuns, dans ce groupe 2002, roulent même pour un ticket Aliou Cissé – Omar Daf.
Après Ferdinand Coly, coordonnateur de l’équipe entre 2010 et 2012 et démissionnaire après l’échec de Bata, c’est Alassane Ndour qui, dernièrement, était présent dans le giron de la sélection avec un titre, officieux, de team-officer. Peut-être les prémices d’une prise de pouvoir dans la tanière pour la génération de 2002.
