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A l’exception de Bruno Metsu qui sort du lot avec un palmarès de finaliste de la Can et quart finaliste du mondial de la même année 2012, le Sénégal ne sait plus à quel saint se vouer entre l’expertise locale et étrangère. Il se pose désormais le statut du futur patron des Lions.

Coûteux, incontrôlable et indécis dans ses choix, le cas Alain Giresse semble désormais avoir ouvert les yeux de l’instance dirigeante du football sénégalais.

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L’État y croit, mais n’est pas loin de reculer vis-à-vis d’un entraineur étranger coûteux, mais sportivement qui apporte peu. La situation financière du pays, dans les prochaines années, avec les élections présidentielles aura un impact dans le financement des Sports, en particulier, le football. On ne serait pas loin d’appliquer la méthode Mbagnick Ndiaye.

L’ancien ministre des Sports avait, concernant le dossier du coach des Lions, fait savoir que l’État ne serait pas prêt à payer plus de 20 millions de nos francs à un sélectionneur national. Il a souhaité amoindrir le budget du football, au profit d’autres disciplines déshéritées. Malheureusement, il a retourné sa veste, pour investir 900 millions dans le football, mais avec un intérêt particulier pour l’équipe A.

C’est une situation à envisager. Dans ce cas, il est fort probable d’avoir un coach expérimenté avec un vécu sur le continent, comme le prévoit  le portrait robot dressé par la fédé. Mais à condition qu’il revoie ses prétentions financières à la baisse.

Il est aussi possible d’essayer l’expertise locale. Le potentiel à ce niveau est vachement riche. Si ces techniciens locaux bénéficient du même traitement que les «sorciers blancs», ils pourront apporter satisfaction.

L’un dans l’autre, le Sénégal semble avoir besoin d’un entraineur qui peut être au four et au moulin, a cheval entre le football local et le football sénégalais à l’étranger. C’est un autre débat.

Toutes les équipes qui se retrouvent dans le dernier carré d’as de la Can 2015 regorgent de joueurs locaux, en quelque sorte, la vitrine du pays. C’est le cas de la RD Congo, coaché par un congolais, avec une ossature composée des joueurs du TP Mazembé et du Vita Club.

Un travail a été fait à la base dans ces pays. Pourquoi pas au Sénégal ? Noir ou blanc, le futur sélectionneur des Lions devrait aussi s’intéresser au football local.

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