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Aussi à l’aise pour neutraliser les attaques que pour apporter le danger sur son aile gauche, Pape Souaré a effectué une première moitié de saison tonitruante sous le maillot du LOSC. Comment ce lion de la Teranga, comparé à la robustesse d’un arbre par René Girard, est-il devenu un Dogue qui monte ? Dans quel état d’esprit se trouve-t-il au moment où le LOSC va recevoir le Stade de Reims ? Réponses de l’intéressé.

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Pape, quelle première partie saison ! Ton avis ?
C’est vrai que nous l’avons bien vécue. Le travail fourni et l’ambiance qui règne font que tout s’est très bien passé jusqu’ici. Et si l’équipe occupe cette troisième place au classement, c’est qu’elle le mérite. Je pense que les matchs contre Monaco (2-0) et Paris (2-2) sont révélateurs de ce que nous pouvons proposer dans ce championnat, à savoir lutter avec les meilleurs. Maintenant, le groupe sait qu’il va devoir se montrer encore plus fort car le plus dur reste à venir. Il n’est pas question de nous relâcher.

Sur un plan personnel, entre tes dix-huit titularisations dans le couloir gauche, tes trois buts de la tête, ta prolongation de contrat en octobre… difficile de faire mieux, non ?
Disons que je ne m’attendais pas à vivre un tel scénario. Il faut dire que le coach René Girard m’a tout de suite fait confiance et que ça m’a permis de bien aborder la saison. Après, je ne réalise pas vraiment ce qu’il m’arrive car mon père n’est jamais pleinement satisfait de mes prestations. au Sénégal. C’est donc mon exemple à suivre, même si à la base, j’ai été formé en défense centrale.

“Le coach René Girard m’a tout de suite fait confiance et ça m’a permis de bien aborder la saison.”

Concrètement, qu’est-ce que t’a apporté ton prêt à Reims l’an dernier ?
Si je n’ai pas changé ma manière d’être au quotidien, j’ai sans doute gagné en maturité, grâce à une saison complète de Ligue 1 dans les jambes. J’ai acquis une expérience et de la rigueur à tous les niveaux. Ça, je ne l’oublie pas et je suis d’ailleurs très reconnaissant envers le club rémois de m’avoir offert cela.

Plus précisément, comment as-tu vécu cette saison 2012-2013 ?
Lors de la première partie, je jouais quasiment toutes les rencontres. Malheureusement, peu après la trêve hivernale, j’ai écopé d’une suspension de trois matchs suite à un mauvais geste sur Souleymane Camara lors de Montpellier-Stade de Reims (3-1, J23, 03/02/13). J’attendais alors mon heure pour revenir, en regardant les collègues jouer. Mais comme Franck Signorino effectuait de bonnes prestations, je ne faisais logiquement plus partie du onze titulaire. Je n’ai pu retrouver le groupe qu’à quatre reprises jusque fin mai…

… avant de signer un retour gagnant au LOSC à l’été 2013. À ce propos, comment cela s’est-il déroulé ?
J’ai laissé mon agent agir, clubs qui me suivaient, mais mon choix s’est arrêté au LOSC. Puis René Girard est arrivé. Pas besoin de paroles, j’ai vite compris qu’il comptait sur moi. L’accumulation des matchs est venue naturellement.

Pour finir, peux-tu nous en dire un peu plus sur toi ?
Je suis né à Mbao au Sénégal, près de Dakar. Très vite, je suis parti vivre du côté de Rufisque avec mon père, chez ma grand-mère. De là, j’ai commencé à jouer au football, puis j’ai passé les tests à Diambars avec succès. J’y suis entré en 2003 pour y rester jusqu’en 2008. Se sont enchaînés des essais au Tournoi de Croix. C’est là que le LOSC m’a détecté avec Idrissa (Gueye). Nous avons alors signé un contrat Elite. J’ai ensuite dû attendre mes 18 ans pour intégrer l’Europe. Aujourd’hui, je suis fier de mon choix et heureux d’avoir suivi les conseils avisés de Jimmy Adjovi-Boco et Bernard Lama.

 

losc.fr

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