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Un brin caustique et rigolard, Pierre Menès un animateur des Spécialistes sur Canal+ s’est interrogé hier, en substance : «C’est qui Bayal pour perturber Ibrahimovic ?» En effet, ni plus ni moins, l’ancien Goréen s’est arrogé le rôle du détonateur qui a fait péter le «grand Ibrahimovic» pour le pousser à la faute et à l’expulsion lors de Psg-Saint-Etienne (1-2).

Moustapha Bayal Sall

Selon Bayal, titularisé pour la première fois depuis le début de la saison, consigne lui avait été donnée de mettre les nerfs du Suédois à fleur de peau. Alors qu’on craignait une soirée difficile pour devant la terreur parisienne, il a participé à la troisième victoire jamais acquise par Saint-Etienne à Paris, la première défaite de la saison pour les joueurs d’Ancelotti. La méthode anti-Ibra était simple : «Il fallait aller au duel et l’énerver. Je crois que ça a marché. Il était vraiment énervé. Il mettait des coups de coude. Il ne parle pas français, mais je crois qu’il y a eu des insultes de sa part», confie Bayal Sall.

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Le bouchon a cependant mis du temps à sauter. Il a fallu attendre la 69e mn, alors que le Psg courait derrière l’égalisation (1-0), pour assister à la faute fatale. Ibrahimovic, qui s’était accroché trois minutes plutôt avec Bayal Sall, est lancé en profondeur par Mathieu Bodmer. Le portier stéphanois sorti à sa rencontre sur cette balle aérienne reçoit alors en pleine poitrine son coup de pied qui cherchait le ballon à près de 2 mètres du sol. Le geste est spectaculaire. Rufier reste au sol et l’arbitre sort le carton rouge. Première expulsion du Suédois qui a l’habitude de lever le pied haut, aidé par sa grande taille et sa technique, sans être dangereux pour l’adversaire.

Jouant à dix à 20 minutes de la fin, Paris prendre un second but avant de réduire le score. Bayal Sall s’en sort une note 6 pour reconnaître : «C’était dur, mais ça s’est bien passé.»

Le Quotidien Walf

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